La Bourse de Paris finit à l'équilibre en attendant la Fed

La Bourse de Paris a fini à l'équilibre jeudi 4 mars (+0,01%), avant une prise de parole du patron de la banque centrale américaine attendu sur le sujet des récentes tensions sur le marché obligataire.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a grappillé 0,59 point pour terminer à 5.830,65 points, au lendemain d'une hausse de 0,35%.

"Le pétrole a été un catalyseur sur les marchés", mais "les investisseurs sont nerveux au sujet des taux", a estimé auprès de l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille à Mirabaud France.

"Les investisseurs ont besoin d'être rassurés sur le fait que la banque centrale américaine (Fed) restera à la manœuvre et qu'elle contrôlera une remontée trop forte des taux". Par conséquent, ils vont, selon lui, "scruter chaque mot de son président Jerome Powell".

Le patron de Fed, qui doit s'exprimer lors d'une conférence, est très attendu sur la question de la remontée des taux obligataires provoquée par les craintes d'une surchauffe de l'économie et d'une résurgence de l'inflation.

Craignant un resserrement monétaire plus rapide qu'escompté de la part de la Fed, les investisseurs vendent des emprunts souverains, ce qui fait remonter leurs rendements en raison de la relation inverse entre le prix et le taux d'une obligation.

La hausse des taux est ainsi repartie de plus belle mercredi 3 mars, après trois séances de détente. Jeudi 4 mars, les rendements reculaient à nouveau.

Les prix du pétrole s'appréciaient fortement jeudi 4 mars, nourris par des rumeurs selon lesquelles l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés réunis en sommet pourraient maintenir inchangées en avril leurs coupes de production.

En conséquence, les groupes pétroliers ont tiré la cote vers le haut : Total a gagné 3,18% à 40,56 euros, TechnipFMC 4,18% à 7,38 euros et CGG 5,28% à 1,08 euro.

Le géant des médias Vivendi a reculé de 4,21% à 28,02 euros après avoir annoncé qu'il comptait rembourser quasi intégralement une dette nette de près de 5 milliards d'euros à l'issue de la distribution à ses actionnaires de 60% du capital de sa filiale Universal Music Group (UMG), qu'il entend introduire en Bourse d'ici à la fin de l'année.

Les valeurs liées aux métaux et aux semi-conducteurs ont souffert dans le sillage de la tech américaine, à l'instar de Soitec (-3,86% à 159,20 euros), STMicroelectronics (-3,78% à 29,25 euros), Eramet (-5,34% à 60,32 euros) ou ArcelorMittal (-3,25% à 20,09 euros).

Maisons du Monde a bondi de 7,88% à 17,26 euros. Le fils du patron de Casino Jean-Charles Naouri, Gabriel, et Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque notamment actionnaire du Monde, ont doublé leur participation au capital de l'enseigne de distribution, et entendent "soutenir la stratégie de transformation et de croissance" du groupe.

AFP/VNA/CVN

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