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La Bourse de Paris devrait ouvrir à l'équilibre mardi 22 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 0,04% une quarantaine de minutes avant l'ouverture de la séance. La veille, il avait fini en hausse de 0,41% à 5.637,51 points à son niveau le plus haut depuis la mi-décembre 2007. Wall Street a terminé dans le vert, profitant également de l'apaisement des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
"Les principaux indices américains ont fini en belle hausse hier (lundi 21 mai) soir dans le sillage de l'accord de principe entre les États-Unis et la Chine de ne pas déclencher une guerre commerciale. La tendance a aussi été soutenue par les valeurs énergétiques suite à la poursuite de la hausse du prix du baril de pétrole", ont souligné les experts de Mirabaud Securities Genève.
Selon eux, les indices européens devraient continuer à bénéficier de cette "détente commerciale", mais "les investisseurs devraient tout de même rester prudent quant à l'évolution de la situation politique italienne et du secteur bancaire (italien) qui a de nouveau fortement souffert hier (lundi 21 mai)".
Le président italien poursuit mardi 22 mai ses consultations après avoir reçu la proposition du Mouvement 5 étoiles (antisystème) et de la Ligue (extrême droite) de nommer Giuseppe Conte pour diriger le pays.
La perspective de ce gouvernement a toutefois pesé sur la Bourse de Milan qui a évolué à rebours des autres places et perdu 1,52% lundi 21 mai, ainsi que sur le taux d'emprunt à 10 ans du pays revenu à son plus haut niveau depuis mars 2017 la veille, entraînant dans son sillage les autres pays du Sud de l'Europe.
Du côté des indicateurs, l'agenda est vide. La journée verra par ailleurs les ministres du Commerce de l'Union européenne (FAC/Trade) se réunir pour discuter des tarifs douaniers américains, au moment où Washington vient de s'entendre avec Pékin.
Les yeux des investisseurs seront également tournés vers Bruxelles pour l'audition du patron de Facebook, Mark Zuckerberg, devant le Parlement européen à Bruxelles où il doit s'expliquer sur les lacunes du réseau social dans la protection des données de ses utilisateurs, illustrées par le scandale Cambridge Analytica.
AFP/VNA/CVN