>>Le cours du pétrole en hausse
>>Les prévisions de production d'énergies fossiles toujours incompatibles avec les objectifs climat
Une installation de production de pétrole dans la ville d'al-Buraqah, en Libye. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,00% par rapport à la clôture de vendredi 29 octobre, à 84,56 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de décembre avançait de 0,61 % à 84,08 dollars. Le Brent et le WTI restent sur une note négative : ils ont mis fin vendredi 29 octobre à une série de sept et neuf semaines de hausse consécutives, respectivement.
Les investisseurs ont les yeux tournés vers le prochain sommet ministériel des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+ qui se tiendra jeudi 28 octobre par visioconférence, sans pour autant attendre de grand changement de stratégie de la part du cartel emmené par l’Arabie saoudite et la Russie.
Sauf surprise, les vingt-trois producteurs devraient acter une hausse de leur production de 400.000 barils par jour pour le mois de décembre, à l’image de celle qui entre en vigueur lundi 1er novembre. "Cette décision pourrait offrir un certain soutien aux prix, mais elle ne constituera pas une surprise majeure", expliquent les analystes de Capital Economics.
Les principaux consommateurs, qui poussent pour une ouverture plus franche du robinet d’or noir afin de faire baisser les cours, tenteront cependant "de se faire davantage entendre au cours de la semaine, en amont de la réunion", préviennent les analystes de ING. Le marché a également accueilli lundi les bons chiffres de l’activité manufacturière en Chine pour le mois dernier, qui a augmenté malgré une offre faible dans un contexte de pénurie d’électricité et de matières premières.
APS/VNA/CVN