>>La Bourse de Paris reste sur ses gardes avant la BCE
>>La Bourse de Paris termine en petite hausse de 0,19% à 6.563,45 points
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CAC 40 s'est effrité de 16,96 points à 6.546,49 points, au lendemain d'une petite hausse de 0,19%.
La BCE n'a pas annoncé de changement dans la conduite de sa politique monétaire et semble avoir reporté les discussions difficiles à la réunion de septembre prochain, analysent plusieurs experts.
L'institution de Francfort prévoit une hausse plus forte du produit intérieur brut et de l'inflation dans la zone euro en 2021 et 2022 en raison d'un rebond de l'économie plus rapide qu'attendu avec la décrue de la pandémie. Mais elle répète qu'elle ne croit pas à un dérapage durable des prix.
"On n'attendait pas de décision particulière" mais le marché a entendu "des propos plus optimistes au sujet de la rapidité de la reprise économique et d'une stabilisation de l'équilibre des risques" en zone euro, indique à l'AFP Louis Boisset, économiste spécialiste de la zone euro chez BNP Paribas.
"L'objectif était de ne pas faire paniquer les marchés avant l'été" et "in fine, on a un peu un statu quo sur les marchés", observe-t-il. Une tendance qui s'explique aussi, selon lui, par le fait que les indices avaient "peut-être déjà intégré une nouvelle hausse de l'inflation" américaine.
La hausse des prix à la consommation en mai aux États-Unis a accéléré à 5% sur un an, au plus haut depuis 13 ans, selon l'indice CPI publié jeudi 10 juin. Sur le mois, elle s'est établie à +0,6%, un peu plus que les prévisions de +0,4% des analystes mais moins que le mois précédent (+0,8%).
Désormais, "on attend la réunion de septembre" de la BCE : "il va y avoir probablement des discussions un peu sensibles sur la question de la fin du programme d'urgence de rachats d'actifs (PEPP)", ainsi que "les premières conclusions de la revue stratégique de la BCE qui donneront des indications sur la poursuite de la politique monétaire", prévoit M. Boisset.
Believe trébuche
La pépite française Believe, qui aide les musiciens à s'imposer sur les marchés du streaming, a plongé 12,30% à 17,10 euros, lors de ses premiers pas à la Bourse de Paris.
Crédit Agricole rachète ses actions
L'action Crédit Agricole a bondi de 2,40% à 12,39 euros après l'annonce d'un programme de rachat d'actions pour un montant maximum de 558,6 millions d'euros à partir de jeudi 10 juin.
Au tour de Stellantis
Après Renault (-0,42% à 34,47 euros) et Volkswagen, Peugeot et Citroën ont également été mis en examen en France dans l'enquête sur la fraude aux contrôles antipollution des anciennes générations de moteurs diesel. Leur maison mère Stellantis a perdu 1,31% à 17 euros.
Alstom laisse dubitatif
Un consortium mené par Alstom (-0,88% à 45,22 euros) a remporté un contrat d'environ 1,3 milliard d'euros au Mexique, dont "près d'un milliard" pour le constructeur ferroviaire français.
AFP/VNA/CVN