>>La Bourse de Paris va regarder du côté des entreprises
>>La Bourse de Paris évolue en légère baisse
La Bourse de Paris finit en repli. |
L'indice CAC 40 a perdu 19,78 points à 5.107,25 points, dans un volume d'échanges moyen de 3,5 milliards d'euros. La veille, l'indice avait fini en progression de 0,73%.
La cote parisienne a ouvert en légère baisse, a tenté de remonter vers l'équilibre pour finalement refluer à nouveau.
"Les mouvements sur le marché des changes avec une forte appréciation de l'euro face au dollar pèsent sur les indices européens", a observé Marco Bruzzo, directeur général délégué de Mirabaud Asset Management.
La monnaie européenne restait en effet dynamique mercredi 2 août et toujours au-dessous de 1,18 dollar, face à un billet vert affaibli par l'incertitude politique aux États-Unis.
"Le marché parisien est également sous le coup de baisses dans le secteur bancaire, après une publication de Société Générale qui a suscité des déceptions, notamment sur l'activité de banque de détail et par comparaison aux résultats publiés par BNP Paribas et Natixis", a complété M. Bruzzo.
Selon lui, "l'indice a également été pénalisé par le recul des valeurs liées aux matières premières qui souffrent de la baisse des prix" et "par effet de contagion dans la foulée des résultats de Rio Tinto dont la hausse des profits est moindre qu'attendu".
"Le marché parisien est coincé entre 5.100 et 5.300 points depuis avril. Toutes les tentatives pour franchir ces bornes dans un sens ou l'autre n'ont pas réussi", a-t-il ajouté. "Jusqu'à présent la majorité des résultats d'entreprises publiés ont été supérieurs aux attentes, ce qui pourrait permettre une reprise de la hausse dans les semaines à venir, une fois que l'euro sera stabilisé", a anticipé l'expert.
Léger recul des prix à la production industrielle en zone euro
Dans ce contexte, les indicateurs du jour, comme le léger recul des prix à la production industrielle en zone euro en juin ou le petit ralentissement de la progression des créations d'emplois dans le secteur privé aux États-Unis, sont passés au second plan.
Sur le front des valeurs, Société Générale a reculé de 4,01% à 48,15 euros, les investisseurs étant notamment déçus par les résultats au niveau de l'activité de banque de détail et de celle liée à sa Banque de financement et d'investissement.
Crédit Agricole a aussi perdu 0,30% à 14,80 euros après avoir confirmé son intérêt pour le rachat de trois petites caisses d'épargne en Italie. BNP Paribas n'a pas réussi à échapper à la baisse du secteur perdant également 0,34% à 66,56 euros.
Natixis a par contre réussi à progresser de 0,42% à 6,21 euros, à la faveur de résultats pour le deuxième trimestre en forte hausse, nettement meilleurs que prévu, grâce à sa division de financement et d'investissement ainsi que son pôle épargne.
Les valeurs liées aux matières premières ont été pénalisées par la pression sur les prix, à l'instar d'ArcelorMittal qui a reculé de 3,09% à 21,32 euros, Vallourec de 6,84% à 4,65 euros ou Aperam de 1,16% à 40,60 euros.
Arkema a bénéficié (+0,38% à 96,86 euros) de l'annonce d'un bénéfice net en hausse de 8,8% au deuxième trimestre, soutenu par des ventes en hausse portées par les activités de spécialité et l'amélioration du secteur acrylique, et par un relèvement de son objectif opérationnel.
DBV Technologies a gagné 0,27% à 73,99 euros après l'annonce du lancement d'un essai clinique de phase III afin d'évaluer l'efficacité de son patch Viaskin Peanut contre l'allergie aux arachides chez les enfants âgés de 1 à 3 ans.