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Le Premier ministre belge Charles Michel. |
Le secrétaire-général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a pour sa part annoncé mardi après-midi 27 mars que la mission russe auprès de l'Alliance transatlantique ne devrait compter plus que 20 membres.
Depuis les premières annonces lundi 26 mars d'expulsions massives de diplomates russes en poste en Amérique du Nord et en Europe, la Belgique est le 18e pays de l'Union européenne à prendre une telle décision, en dépit des démentis répétés de Moscou sur l'implication dans cette affaire de l'empoisonnement.
"La Belgique a très tôt condamné l'attaque et témoigné de sa solidarité à l'égard de la Grande-Bretagne, appelant à une coordination au niveau européen pour la réponse à donner", a indiqué M. Michel dans un communiqué.
Il a ajouté que "compte tenu de la gravité des événements de Salisbury et de la haute probabilité de l'implication de la Russie dans cette attaque", la mesure de son gouvernement était pleinement justifiée".
"En tant que siège de l'OTAN et conformément à l'accord de siège qui la lie à cette institution, la Belgique appliquera loyalement les décisions prises par l'OTAN", a aussi souligné M. Michel.
En réponse, l'ambassadeur de Russie à Bruxelles, Alexandre Tokovinine a exprimé son regret, en déclarant que Moscou "va réagir à cette démarche" sur le "principe de réciprocité".