>>RDC : trois morts dans des manifestations contre la fermeture du grand marché
>>RDC : soutien de l'UNICEF pour la lutte contre l’épidémie d'Ébola
Une unité de génie indonésienne et un bataillon tanzanien de la MONUSCO, la Mission des Nations Unies en RDC, inspectent un pont à Beni. |
Photo : ONU/CVN |
Lors d'un affrontement entre un groupe armé et les Casques bleus de l'ONU à Beni, dans l'Est de la RDC, au moins une personne a été tuée et plusieurs autres blessées.
Tout en exprimant ses condoléances à la famille du casque bleu indonésien qui a perdu la vie dans cette attaque, ainsi qu'aux autorités indonésiennes et aux Nations unies, la Belgique appelle les autorités congolaises à "enquêter sur l'incident le plus rapidement possible et à traduire les auteurs en justice", indique un communiqué du ministère belge des Affaires étrangères.
Pour le ministère, cet incident "grave" met "une fois de plus en évidence la situation sécuritaire particulièrement préoccupante dans l'Est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l'Ituri".
Au cours des derniers mois, 1 300 civils, dont des enfants, ont perdu la vie dans des conflits entre des groupes armés et l'armée gouvernementale, a-t-il déploré, en attirant l'attention sur les problèmes de sécurité accompagnant la fuite de centaines de milliers de personnes et contribuant à "une grave crise humanitaire, qui pourrait être exacerbée par la pandémie de COVID-19".
Rappelant son vote, en décembre dernier au Conseil de sécurité des Nations unies, en faveur du prolongement du mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies en RDC, la Belgique assure avoir "invariablement" demandé dans ce cadre que la mission reçoive "un mandat clair pour protéger la population civile".
"Les incidents de ces derniers mois prouvent que cela doit demeurer une priorité", conclut la diplomatie belge.
APS/VNA/CVN