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La famille de Tô Van Trac a plus de dix espèces récoltées sur une superficie totale de 2.000 m2 |
Considéré comme l’un des plus grands fournisseurs de fleurs au Sud du pays, le village floral de Sa Déc est un producteur incontournable de la floriculture.
Grâce à sa position favorable au bord du fleuve Tiên, il dispose des meilleures conditions climatiques et pédologiques. La floriculture est l'un des principaux métiers des villageois. Selon les statistiques du Bureau de l’économie de Sa Déc, la localité compte environ 2.000 familles cultivatrices sur une superficie totale de plus de 500 ha.
Les villageois cultivent de nombreuses variétés telles que le chrysanthème, la rose, la pervenche, le lantana camara, le gerberas, l’hibiscus et le figuier notamment.
Afin de fournir aux clients de belles fleurs pour le Têt, tout le monde travaille d’arrache-pied du matin au soir.
Selon Tô Van Trac, les habitants exploitent divers types de fleurs toute l’année. Plus de dix espèces sont récoltées sur une superficie totale de 2.000 m2. Dans sa famille, ils possèdent de l’Eustoma à grande fleurs, (Eustomarussellianum), du chrysanthème ou encore du thach thao (Aster amelle), leur permettant de fournir plus de 50.000 pots de fleurs pour le Têt.
À l’occasion du Nouvel An lunaire, la famille de Trân Van Tiêp, président de l’Association "Tôi yêu màu tim" (J’aime le violet), va lancer des centaines de pots de fleurs Violet. Grâce à son expérience sur la culture des variétés de fleurs, M. Tiêp déclare : elles sont aussi très attrayantes avec des troncs verts et fleurs violettes. Dans le village de Sa Dec, nous sommes les seuls à cultiver cette espèce.
Cette année, le prix des fournitures agricoles s’accroît. De ce fait, le coût des fleurs va également augmenter de 10% environ par rapport à l’année dernière. Par ailleurs, en raison de la demande croissante du marché, la superficie des cultures à Sa Dec s’élargie à plus de 649 ha.
Le bonsaï a le vent en poupe
Dans le village de fleurs et de bonsaïs, Cai Mon dans la province de Bên Tre à l’approche du têt traditionnel, l’atmosphère devient très animée.
La floriculture et la culture du bonsaï ne datent pas d’hier. Ces exploitations remontent à la moitié du XIXe siècle et se transmettent de génération en génération.
Pourtant bien avant cela, le village était réputé pour ses vergers et sa production de semis. En effet, Cai Mon a longtemps été surnommé le "royaume des fruits délicieux" réputé pour ses durians et mangoustans.
Actuellement avec Sa Dec (province de Dông Thap), Cai Mon est le plus grand village de fleurs et de bonsaïs du delta du Mékong. Il fournit essentiellement les marchés de Hô Chi Minh-Mille, du delta et même d’autres localités du pays.
Avant le Têt Ky Hoi (Année du Cochon), ce village avait mis en vente sur le marché environ 12 millions de bonsaïs. Selon l’Office de l’agriculture et du développement rural du district de Cho Lach, cette année, les cultivateurs fourniront la même quantité que l’année dernière. La culture de bonsaïs représente une superficie d’environ 650 ha, faisant travailler 6.000 foyers dans le village.
"Chaque année, ma famille doit embaucher des travailleurs supplémentaires afin de répondre à la demande. Maintenant, le carnet de commandes ne cesse de se remplir. Son prix varie entre 2 à 5 millions de dôngs", a déclaré Nguyên Van Công, de la commune de Hung Khanh Trung B, district de Cho Lach.
Thu Huong/CVN