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Aux États-Unis, la Réserve Fédérale américaine (Fed) a décidé mercredi 13 décembre de relever ses taux et envisagé trois nouvelles hausses l'an prochain, alors que le taux d'inflation devrait atteindre 1,9% et que la prévision de croissance a été rehaussée.Réuni à Francfort, le conseil des gouverneurs de la BCE devrait de son côté relever pour le cinquième trimestre d'affilée les projections macro-économiques de l'institut pour la zone euro, en tenant compte de données solides enregistrées ces derniers mois.
En octobre, la banque centrale présidée par Mario Draghi avait souligné son regain de confiance dans la solidité de la reprise, laquelle est censée ramener in fine l'inflation dans les clous de son mandat.
Dans la lignée de la Commission européenne, qui a nettement augmenté le mois dernier ses prévisions de PIB pour la région, la BCE pourrait à son tour relever la sienne à 2,1% l'an prochain, contre 1,8% en septembre, puis à 1,8% en 2019 (contre 1,7%), et afficher pour la première fois une projection pour l'année 2020, en l'occurrence de 1,7%, estime Frederik Ducrozet, économiste chez Pictet Wealth Management.
Côté inflation, l'indicateur clé pour calibrer la politique monétaire en zone euro, les marchés s'attendent aussi à un petit relèvement, ne serait-ce qu'en raison d'un prix du baril de pétrole brut Brent qui navigue actuellement au-dessus de 63 dollars, alors que la BCE avait retenu un prix inférieur de près de 10 euros selon ses dernières projections.
AFP/VNA/CVN