>>La Bourse de Paris attend tranquillement le sommet de l'Opep
>>La Bourse de Paris avance modestement, tournée vers les États-Unis
Écran de contrôle d'Euronext à La Defense (Hauts-de-Seine), le 24 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après une ouverture en petite hausse de 0,12%, l'indice CAC 40 reculait de 0,44% à 5.363,65 points vers 09h45 (08h45 GMT). Lundi, il avait fini en recul de 0,23%.
"Les indices européens se stabilisent avant la de la Réserve fédérale américaine (Fed) demain soir et la BCE jeudi, des rendez-vous qui devraient pourtant se révéler sans grands enjeux", estiment les analystes de Saxo Banque.
"À court terme, la prudence reste de mise", soulignent-ils.
En Europe, l'actualité économique se résumera surtout au moral des investisseurs allemands (baromètre ZEW et au prix à la consommation en Grande-Bretagne pour novembre), deux indicateurs publiés après l'ouverture.
Au calendrier aussi, le début d'une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (FOMC).
Dans l'Hexagone, un sommet se déroule à Paris afin de donner un coup d'accélérateur au financement insuffisant de la lutte contre le réchauffement climatique.
La France a enregistré un douzième trimestre consécutif de créations nettes d'emplois salariés, avec 44.500 nouveaux postes (+0,2%) au 3e trimestre.
Aux États-Unis, les prix à la production en novembre seront regardés avec attention.
Côté valeurs, Gemalto bondissait de plus de 31% à 44,54 euros s'approchant du prix proposé par le groupe informatique Atos dans le cadre de son offre d'achat(46 euros par titre).
Le titre Atos prenait, quant à lui, 4,37% à 130 euros.
Unibail-Rodamco, qui va racheter le groupe australien Westfield dans une opération valorisant Westfield à 24,7 milliards de dollars américains, perdait 2,86% à 217,7 euros.
Compagnie des Alpes perdait 0,38% à 28,85 euros après avoir publié un bénéfice net de 31,3 millions d'euros, en baisse de 6,3% en raison de dépréciations d'actifs liées à la cession de deux musées Grévin, mais en hausse de 32% hors éléments exceptionnels.
Le groupe EDF, qui a dévoilé lundi 11 décembre un "plan solaire" sur 15 ans pour développer massivement le photovoltaïque en France, lâchait 0,14% à 11 euros.
Sanofi perdait 0,23% à 73,42 euros. Le géant pharmaceutique s'est vu confirmer par la cour d'appel d'Orléans sa responsabilité dans la malformation d'un enfant dont la mère prenait l'antiépileptique Dépakine, le condamnant à payer près de trois millions d'euros à la famille.