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La joie des joueurs nigérians après avoir écarté les Sud-Africains aux tirs au but, en demi-finale de la CAN, le 7 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Nigérians défieront dimanche 11 février le pays-hôte, la Côte d'Ivoire, victorieuse dans la soirée de la RD Congo (1-0)
Encore une fin de match épique à la CAN ! Les Super Eagles pensaient tenir leur victoire quand leur star Victor Osimhen a cru marquer le but du 2-0 (85). Mais il a été refusé après visionnage car il y avait au début de l'action une faute... dans la surface d'Alhassane Yusuf sur Percy Tau.
Le score est passé de 2-0 à 1-1 en quelques secondes, car Teboho Mokoena a transformé le penalty et totalement reconfiguré le match. Khuliso Mudau aurait même dû achever le suspense mais il a envoyé sa balle de match au-dessus de la barre (90+3).
Tout le banc sud-africain a bondi, Mudau s'est pris la tête à deux mains, mais la chance des Bafana Bafana (les Garçons) venait de passer.
Dans la prolongation, Victor Osimhen, qui avait obtenu le penalty de l'ouverture du score signé William Troost-Ekong, a encore poussé, mais il a fallu en passer par les "pénos".
Et cette fois, le spécialiste Ronwen Williams, qui avait arrêté quatre tirs au but contre le Cap-Vert (0-0, 2 t.a.b. à 1) en quarts, n'en a raté aucun. Le seul raté nigérian, celui d'Ola Aina, est parti dans les nuages.
Mais dans les cages des Super Eagles s'est dressé le méconnu Stanley Nwabali, gardien en Afrique du Sud lui aussi, au modeste Chippa United. Il a arrêté les frappes de Teboho Mokoena et d'Evidence Makgopa.
Kelechi Iheanacho n'a pas tremblé pour marquer le tir qui a envoyé le Nigeria à sa huitième finale de CAN. Les Nigérians ont remporté celles de 1980, 1994 et 2013.
Les Super Eagles ont cru gagner plus tôt
Les Super Eagles ont encore cru gagner plus tôt quand Terem Moffi, pour ses premières minutes dans la compétition, qui venait de remplacer Osimhen (115), filait vers le 2-1, mais le défenseur Gomolemo Kekena l'a arrêté et a été exclu.
Au final, Victor Osimhen, le nom du meilleur joueur africain en 2023, n'est plus qu'à une étape de sa mission sacrée, remporter la CAN.
Souffrant de l’abdomen deux jours avant le match, il avait pourtant bel et bien son coup de rein dévastateur quand il s'est enfoncé entre trois Sud-Africains et a poussé à la faute Mothobi Mvala, pourtant impérial contre le Maroc (2-0) en huitième de finale.
Osimhen fait beaucoup de choses chez les Super Eagles, mais il n'a marqué qu'un but dans le tournoi pour l'instant et il laisse les penalties à son capitaine Troost-Ekong.
Le buteur du Napoli a glissé un petit mot dans l'oreille du tireur, qui a trompé le spécialiste Williams en frappant plein centre, son deuxième penalty du tournoi, après celui contre la Côte d'Ivoire (1-0) en poules, déjà obtenu par Osimhen.
Le Nigeria garde son emprise sur l'Afrique du Sud, qu'il a battue pour la quatrième fois sur quatre en CAN, victorieux notamment d'une autre demi-finale en 2000.
Les Bafana Bafana n'avaient d'ailleurs plus atteint le dernier carré depuis cette année-là.
Leur sélectionneur Hugo Broos, sacré avec le Cameroun en 2017, ne remportera pas une seconde CAN avec un autre pays, comme l'a réussi le Français Hervé Renard avec la Zambie (2012) et la Côte d'Ivoire (2015).
Le Portugais José Peseiro, qui lui dispute sa première CAN, est en course pour un baptême parfait.
AFP/VNA/CVN