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Lucas Beraldo, auteur du but du break pour le Paris SG, vainqueur de Toulouse au Parc des Princes, le 22 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré un jeu peu flamboyant et avec de nombreux joueurs absents ou sur le banc (Marquinhos, Pacho, Nuno Mendes, Donnarumma, Vitinha), les Parisiens ont été efficaces devant le but dès qu'ils ont joué en une touche de balle.
À l'image du but du milieu portugais Joao Neves qui a ouvert le score d'une reprise de volée, servi par un centre du capitaine du soir Achraf Hakimi (1-0, 35e) : sur la première accélération et inspiration, ils ont marqué.
Face aux Toulousains qui n'ont fait que défendre, ils n'ont quasiment jamais été mis en danger. En Ligue 1, tout est trop facile pour le PSG. Bien loin de ses difficultés en Ligue des champions que Paris retrouve mardi sur la pelouse du Bayern Munich.
Au même moment, les Munichois se sont aussi facilement imposés (3-0) grâce à un triplé de Kane contre Augsbourg.
Avec cette victoire qui a été appuyée par un but de Lucas Beraldo (84e) et Vitinha (90+1) en fin de rencontre, Paris a pris de nouveaux six points d'avance devant Monaco vainqueur de Brest plus tôt dans la soirée (3-2).
Remanié avec Yoram Zague, 18 ans, latéral gauche à la place de Nuno Mendes, Milan Skriniar et Lucas Beraldo en charnière centrale, Désiré Doué au milieu et Matvey Safonov dans les buts, Paris reste invaincu en Ligue 1 et a enfin enregistré une victoire contre Toulouse après un nul et une défaite.
Les Violets, qui ont enchaîné trois victoires sans encaisser de but avant la trêve, pointent provisoirement à la 10e place.
Tribune Auteuil partiellement fermée
Joao Neves peut exulter, il vient d'ouvrir le score pour Paris face à Toulouse au Parc des Princes, le 22 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour ce match de la 12e journée, la tribune Auteuil du Parc des Princes était partiellement fermée à la suite des chants homophobes entonnés à l'encontre de l'OM le 19 octobre lors du match contre Strasbourg (4-2).
Sur le terrain, les Parisiens ont gardé et fait tourner le ballon devant un stade loin d'être plein et sans ambiance, au lendemain de la soirée d'inauguration en grande pompe du "Campus PSG" à Poissy (Yvelines).
La première période a été particulièrement ennuyante avec un rythme trop tranquille (76% de possession) hormis le but de Joao Neves, de la frappe dans les gants de Guillaume Restes de Warren Zaïre-Emery (22e), et de la talonnade de Lucas Beraldo (7e) sur un corner.
L'entraîneur du PSG, Luis Enrique, lors de la réception de Toulouse, le 22 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La seconde période a été tout aussi peu flamboyante et soporifique, même si Paris a eu un but refusé pour une position de hors-jeu de Marco Asensio (54e), qui se sera une nouvelle fois très peu illustré vendredi soir 22 novembre. Tout comme Bradley Barcola, qui n'a pas réussi à faire grand-chose dans le couloir gauche.
Après une clean-sheet face à Lens au Parc des Princes, Safonov a enchaîné une deuxième rencontre sans encaisser de buts, grâce à un retour décisif de Warren Zaïre-Emery (69e), à la maladresse de Shavy Babicka (71e) et à sa double parade (80e).
Ces matches coincés entre un retour de fenêtre internationale et un match européen important sont souvent redoutés par Luis Enrique, inquiet du manque de motivation de ses joueurs. Le large score le contredit mais le jeu des Parisiens s'est révélé assez ennuyant, malgré du temps de jeu pour des habituels remplaçants qui auraient pu vouloir se montrer davantage.
AFP/VNA/CVN