>>L1 : Paris proche du sacre, l’OM renversant, Monaco s’envole et Bordeaux se grippe
>>L1 : Paris SG croque Marseille et se rapproche du titre
Le milieu de terrain marseillais Matteo Guendouzi, à la lutte avec son homologue lyonnais Maxence Caqueret, lors de la 14e journée de L1, le 1er février au Groupama Stadium à Décines-Charpieu. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le choc : OM-OL, ça chauffe !
"L’Olympico" reste ces dernières années un grand moment de chaque saison de Ligue 1, souvent serré, parfois spectaculaire mais aussi très chaud en tribunes.
Positionné en fin de saison comme dimanche (20h45), il en devient plus alléchant encore, même si les deux formations ne semblent pas lutter dans la même catégorie.
Marseille, 2e, compte 13 points de plus que Lyon, reste en course pour un trophée européen (la Ligue Europa Conférence) malgré son revers 3-2 à Feyenoord en demi-finale aller jeudi 28 avril et tient la corde pour décrocher la deuxième place, synonyme de billet direct pour la Ligue des champions la saison prochaine, aux côtés du champion de France, le Paris SG.
"Cela sera encore difficile face à une équipe habituée à lutter pour l’Europe. Il faudra que nous restions tous mobilisés", a annoncé l’entraîneur Jorge Sampaoli.
Quant à Lyon, sa 8e place l’oblige à un sans-faute, car la dernière place qualificative pour l’Europe (la 5e) est déjà cinq points devant, à moins d’un carambolage de résultats rendant la 6e place européenne.
Les hommes de Peter Bosz vivent une fin de saison paradoxale : capables de s’offrir des démonstrations offensives, comme lors de leurs deux derniers matches à domicile (6-1 puis 5-2 contre Bordeaux et Montpellier), ils déjouent aussi assez régulièrement, comme à Brest le 20 avril (défaite 2-1).
La rencontre est aussi sous tension en tribunes, après le jet de bouteille ayant atteint Dimitri Payet au match aller fin octobre, un incident ayant causé le report du match, finalement gagné par l’OL (2-1), tout en ayant écopé d’un point de pénalité dans le dossier.
Le joueur : Bernardoni, l’ASSE compte sur lui
Appelé à la rescousse au mercato hivernal en provenance d’Angers en prêt, Paul Bernardoni (25 ans) a la lourde tâche de garder les buts de Saint-Étienne samedi (21h00) à Rennes, un gros calibre du championnat (3e), en quête d’une qualification pour la Ligue des champions.
Dimitri Payet avait reçu une bouteille d’eau dans le visage au match aller. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L’ancien portier de la sélection Espoirs a peiné ces dernières semaines à colmater les brèches de la défense stéphanoise, encaissant 29 buts en 16 matches, mais il a aussi sauvé quelques points, comme contre Brest (2-1) le 16 avril avec un arrêt de grande classe en fin de match.
Si l’avenir du gardien est incertain - son prêt prend fin et Angers a déjà recruté le prometteur portier du Havre Yahia Fofana -, son adaptation dans le Forez a été saluée et Bernardoni a rapidement été séduit, malgré l’inquiétante 18e place au classement.
"Je ne cesse de le répéter mais on est dans un grand club. Quand je vois ce qu’on vit au stade, cette âme que j’ai souvent sentie en tant qu’adversaire... C’est vraiment très plaisant d’être dans le camp stéphanois", disait-il ces derniers jours en conférence de presse.
Le chiffre : 55 buts d’écart, le gouffre
Perméabilité contre solidité : Bordeaux-Nice, dimanche (17h05), pourrait se résumer ainsi. À domicile, une équipe girondine en total délitement, 19e de L1 et incapable de colmater les brèches. À l’extérieur, des Niçois en manque d’inspiration offensive mais toujours solidaires dans leur quête de "clean sheets".
La conséquence statistique est vertigineuse : Bordeaux a encaissé 55 buts de plus que Nice cette saison en 34 matches, soit un peu plus d’1,6 but d’écart par match.
Avec 84 buts encaissés, la pire défense des cinq grands championnats européens bat des records. Jamais une équipe n’avait cédé autant de fois en L1 ces 40 dernières années... sur toute une saison.
"C’est toute notre difficulté, on ne sait pas tenir un résultat en ce moment. On a pourtant soulevé le problème à l’entraînement, avant le match, à la mi-temps...", pestait l’entraîneur David Guion après la défaite 5-3 à Nantes dimanche au bout d’un match fou.
En face, le Gym (29 buts encaissés) n’est pas dans la meilleure phase de sa saison, mais avec une 5e place, il conserve encore ses chances d’accrocher l’Europe, soit en L1, soit via la finale de Coupe de France le 7 mai contre Nantes.
AFP/VNA/CVN