Basket : Monaco n'a plus le droit à l'erreur face à l'Olympiakos

Après sa défaite à domicile mercredi 27 avril, Monaco est dos au mur et doit absolument battre l'Olympiakos vendredi 29 avril (21h00) pour arracher un match No5 et espérer décrocher son billet pour le Final Four de l'Euroligue.

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Le meneur de l'Olympiakos Kostas Sloukas (gauche) à la lutte avec le pivot de Monaco Donta Hall, en Euroligue, le 20 avril.
Photo : AFP/VNA/CVN

"On va combattre. On sait le faire (...) On croit à notre qualification pour le Final Four", assure Paris Lee, le meneur monégasque qui, mercredi 27 avril, a eu le mérite d'inscrire deux paniers primés dans le final dans ce match No3 des quarts de finale, perdu 87 à 83.

Mené deux victoires à une, Monaco devra être meilleur dans tous les secteurs. En défense, d'abord. Sasa Obradovic a déploré que son équipe "avait fauté" collectivement pour contrer les meilleurs attaquants adverses, dont Konstatinos Sloukas, bien sûr, mais aussi Thomas Walkup et Sasha Vezenkov.

L'entraîneur serbe de la "Roca Team" a également regretté la blessure de son meilleur défenseur Alpha Diallo, encore très incertain pour ce match No4. Son suppléant Yakuba Ouattara, pourtant dans le cinq majeur, n'a passé que trois minutes sur le parquet et n'a pas répondu aux attentes de son entraîneur.

Mais il n'est pas le seul : l'entrée de l'Australien Brock Motum n'a pas eu l'impact espéré avec seulement deux minutes de jeu pour un tir raté et une faute dans la foulée.

Si Monaco n'est pas parvenu à défendre sur les shooteurs adverses, les coéquipiers de Leo Westermann ont aussi été dominés dans la raquette par les géants français Livio Jean-Charles et, surtout, Moustapha Fall.

En face, Donatas Motijunas et Donta Hall ont manqué de constance à la différence de Will Thomas, excellent mais bien seul. Les systèmes défensifs en ont été déstabilisés.

Mieux protéger Mike James

Pourtant, le dernier quart-temps, remporté 25-16 par Monaco, est porteur d'espoirs. Mais ils ne pourront se matérialiser qu'avec une adresse retrouvée et une protection plus rapprochée de Mike James.

Systématiquement mis sous pression, la star monégasque n'a jamais pu prendre un tir de façon confortable. Il a donc vendangé à deux points (0 sur 3), comme à trois (1 sur 6). Or, son adresse n'est pas à remettre en cause. En témoigne son parfait 10/10 aux lancers francs.

Pas assez protégé, il s'est alors mué en passeur. Mais ses huit passes décisives auraient dû être plus nombreuses si ses partenaires avaient, eux, été plus précis.

Westermann (0 sur 5, dont une tentative cruciale en fin de match) est un exemple. Danilo Andjusic si adroit d'habitude, aussi. Le Serbe, décisif lors du match No2 remporté 96 à 72 en Grèce, n'a inscrit que trois points avec des pourcentages faméliques (25% à deux points, 0% à trois, 50% aux lancers francs).

Entre les deux matches, les Monégasques ont eu quelques heures pour préparer ces "ajustements", "analyser pour repartir au combat", comme le dit Westermann.

Obradovic compte sur un groupe "totalement régénéré" physiquement et qui "a évacué sa frustration" pour faire vaciller le géant grec et espérer disputer une "finale" dans le bouillant Stade de la Paix et de l'Amitié la semaine prochaine.


AFP/VNA/CVN

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