>>La Corée du Sud salue la visite de Kim Jong Un en Chine
>>Kim Jong Un en Chine, avant un sommet envisagé avec Trump
Le convoi du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un arrive à la gare de Pékin le 9 janvier. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lors de ce nouveau voyage en Chine, M. Kim a selon la presse sud-coréenne visité une usine et rencontré le président chinois Xi Jinping.
Des journalistes de l'AFP ont vu le convoi du dirigeant nord-coréen arriver à la gare centrale de Pékin en début d'après-midi et le train nord-coréen repartir peu après, pour son long voyage vers la frontière avec la Répblique populaire démocratique de Corée (RPDC).
Conformément à la tradition, Pékin a maintenu le secret sur le programme de la visite de M. Kim, arrivé la veille dans la capitale chinoise.
D'après l'agence de presse sud-coréenne Yonhap, M. Kim a été reçu mardi 8 janvier pendant une heure par Xi Jinping. Les deux hommes ont ensuite dîné en compagnie de leurs épouses dans le cadre solennel du Palais du Peuple - Kim Jong Un fêtait apparemment mardi 8 janvier son anniversaire (sa date de naissance n'est pas connue avec certitude).
D'après Yonhap, les discussions ont porté largement sur le deuxième sommet que Kim Jong Un a prévu d'avoir avec le président américain, après leur rencontre historique de Singapour en juin dernier.
Dans son discours du Nouvel An, Kim Jong Un a menacé de changer d'attitude vis-à-vis de Washington s'il n'obtenait pas satisfaction, alors que la péninsule connaît depuis un an une détente spectaculaire.
Le dirigeant nord-coréen avait effectué son premier voyage officiel à l'étranger en Chine l'année dernière, avant de rencontrer le président sud-coréen Moon Jae-in et Donald Trump.
Le président américain vient d'annoncer que Washington et Pyongyang étaient en train de négocier le lieu de leur prochaine rencontre, mais aucune date n'a été dévoilée.
Les discussions entre Pyongyang et Washington sur l'arsenal nucléaire nord-coréen sont dans l'impasse depuis le sommet de Singapour. Les États-Unis martèlent que les sanctions doivent rester en place tant que la RPDC n'aura pas renoncé à ses programmes nucléaires, Pyongyang exigeant leur allègement immédiat. La Chine voudrait également que la communauté internationale assouplisse ces sanctions.
Mercredi 9 janvier, M. Kim a visité une usine pharmaceutique dans une zone technologique de la capitale chinoise, selon Yonhap. La Chine a célébré le mois dernier le 40e anniversaire du lancement des transformations économiques qui ont fait d'elle une superpuissance industrielle et commerciale.
Dans son discours du Nouvel An, le dirigeant nord-coréen a assuré qu'il concentrerait ses efforts sur l'amélioration de la vie des gens et la lutte contre les pénuries.
"L'année 2019 offre la possibilité d'un tournant stratégique" à Kim Jong Un, observe Lu Chao, spécialiste de la RPDC à l'Académie des sciences sociales du Liaoning (Nord-Est de la Chine). Or, "s'il veut donner la priorité au développement économique, il a besoin de coopérer avec la Chine".
AFP/VNA/CVN