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Trois clubs, la Juventus, le FC Barcelone et le Real Madrid, sont toujours accrochés au projet de Super Ligue. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
L'UEFA avait franchi mardi 25 mai une nouvelle étape dans ses représailles contre les trois clubs, en ouvrant une procédure disciplinaire contre eux, après avoir déjà nommé le 12 mai plusieurs "inspecteurs éthiques et disciplinaires".
La riposte n'a pas tardé, dans un communiqué commun où les trois clubs proposent de "moderniser le football en menant un dialogue ouvert avec l'UEFA".
En outre, les trois clubs "expriment leur rejet absolu des mesures coercitives" que l'UEFA envisage "envers trois des institutions les plus importantes de l'histoire du football", ce qui selon eux est "une attitude alarmante" et "va à l'encontre des décisions de justice" récentes dans cette affaire.
À la demande des trois clubs, le Tribunal de commerce de Madrid a saisi mi-mai la justice européenne pour savoir si l'UEFA abusait de sa "position dominante" en cherchant à bloquer le projet de Super Ligue.
"L'ouverture d'une enquête disciplinaire par l'UEFA est donc incompréhensible. C'est une attaque directe contre la règle de droit que nous, en tant que citoyens de l'Union européenne, avons construit de manière démocratique", insistent les trois clubs, tout en considérant que l'UEFA "manque ainsi de respect envers les autorités judiciaires".
"Depuis le début, la Super Ligue visait à améliorer la situation du football européen, grâce à un dialogue permanent avec l'UEFA, afin d'augmenter l'intérêt pour ce sport et d'offrir aux fans le meilleur spectacle possible", ajoute le communiqué des trois clubs.
"Cet objectif doit être atteint dans un cadre de solidarité et de développement à long terme, surtout dans la situation économique précaire que sont en train d'expérimenter de nombreux clubs européens", ajoute le texte commun du Real, du Barça et de la Juventus.
Les trois clubs regrettent que "au lieu d'explorer des moyens de moderniser le football grâce à un dialogue ouvert, l'UEFA attend de nous un retrait des actions en justice qui remettent en question son monopole sur le football européen".
"Barcelone, la Juventus et le Real Madrid, qui ont tous plus d'un siècle d'existence, n'accepteront pas la moindre forme de coercition ou de pression intolérable. Ils sont résolus à débattre dans le respect, et grâce au dialogue, autour des solutions urgentes dont le football a besoin".
"Soit nous réformerons le football, soit nous devrons assister à sa chute inévitable", concluent les trois clubs.
AFP/VNA/CVN