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Le Colombien Daniel Martinez (droite) encourage son compatriote et coéquipier de l'équipe Ineos, Egan Bernal, durant la 17e étape du Tour d'Italie, entre Canazei et Sega di Ala, le 26 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Colombien Egan Bernal (Ineos) a perdu du temps dans la montée finale mais a gardé le maillot rose de leader à quatre jours de l'arrivée à Milan.
Bernal, à l'ouvrage, a lâché prise sur une série d'accélérations du Britannique Simon Yates avant les trois derniers kilomètres.
Le Colombien, très marqué à l'arrivée, est apparu vulnérable pour la première fois depuis le départ de Turin. Mais il n'a cédé qu'une cinquantaine de secondes à Yates.
Au classement général, Bernal a préservé la quasi-totalité de son avance sur l'Italien Damiano Caruso, deuxième à 2 min 21 sec. Yates est remonté de la 5e à la 3e place, à 3 min 23 sec.
Sur la ligne d'arrivée, le Portugais Joao Almeida a pris la deuxième place à 13 secondes de Dan Martin, qui a résisté superbement dans la montée finale, 11,2 km à 9,8 % de pente moyenne. Yates, légèrement décroché par Almeida dans le final, s'est classé troisième à 30 secondes.
Sous le soleil revenu sur la course, le Britannique Hugh Carthy et le Russe Aleksandr Vlasov, ainsi que le Français Romain Bardet, ont été décrochés par leurs rivaux pour le podium. Tous trois pointent désormais à plus de six minutes de Bernal au classement général.
L'étape, longue de 193 km, s'est jouée dans l'ascension finale en raison de la poursuite engagée par l'équipe de Yates derrière l'échappée de 19 coureurs lancée après un début très animé.
Dan Martin, dans un petit groupe, s'est présenté avec une avance limitée à 1 min 15 sec. Mais il est parvenu à enlever son premier succès dans le Giro, à l'âge de 34 ans.
L'Irlandais, qui s'est déjà imposé sur le Tour de France et la Vuelta, a notamment gagné dans sa carrière deux "monuments", Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie.
Dans la descente de l'avant-dernière difficulté, le passo di San Valentino, Remco Evenepoel a été pris dans une chute d'une demi-douzaine de coureurs. Le jeune Belge, absent des pelotons pendant neuf mois après sa chute du Tour de Lombardie l'été dernier, est passé par-dessus la glissière de sécurité mais a pu poursuivre la course.
Jeudi 27 mai, le Giro revient dans la plaine à l'occasion de la 18e étape, la dernière favorable aux sprinteurs. Le long parcours de 231 km entre Rovereto et Stradella comporte trois petites côtes, de simples aspérités, dans le final.
AFP/VNA/CVN