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Profils de Joe Biden et Kamala Harris, les candidats démocrates pour les postes de président et vice-présidente. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Couronnement d'une carrière politique entamée il y a près de 50 ans, l'ancien vice-président de Barack Obama, 77 ans, a formellement accepté l'investiture du parti démocrate pour l'élection présidentielle du 3 novembre. Plaidant, dans un discours rythmé et enlevé, pour une "Amérique généreuse et forte", il s'en est pris avec virulence à l'actuel locataire de la Maison Blanche, sans jamais prononcer son nom.
"Je vous le promets aujourd'hui. Si vous me faites confiance et me confiez la présidence, je ferai ressortir le meilleur de nous, pas le pire. Je serai un allié de la lumière, pas des ténèbres". "L'heure est venue de nous rassembler", a-t-il lancé, 33 ans après sa première tentative dans la course à la présidence. Très attendu pour ce grand oral après des mois de relatif effacement, l'ex-vice-président, coutumier des gaffes, a franchi l'obstacle sans accroc.
"Gagner les cœurs"
L'ancien sénateur, qui a jusqu'ici réussi à rassembler le camp démocrate qui présente un front nettement plus uni qu'en 2016, a insisté sur la nécessité de ne pas avoir une approche trop technocratique de la campagne. "Il ne s'agit pas seulement de gagner des voix, il s'agit de gagner les cœurs", a-t-il affirmé, évoquant "les travailleurs qui font tourner le pays".
Dans un discours d'à peine 25 minutes, il a promis une rupture nette par rapport au milliardaire républicain sur la pandémie de COVID-19. "Le président continue à nous dire que le virus va disparaître. Il continue à espérer un miracle", a-t-il tempêté. "Je vais lui apprendre quelque chose. Il n'y aura pas de miracle", a-t-il ajouté, promettant la mise en place de sa stratégie nationale contre la pandémie du COVID-19 "au premier jour" de son mandat. "Notre économie ne retrouvera jamais sa vigueur tant que nous n'aurons pas affronté ce virus", a-t-il martelé.
AFP/VNA/CVN