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| Le chef Jack Lee s’est fait un nom à Hollywood, la capitale mondiale du cinéma. |
| Photo : Bazaarvietnam/CVN |
Jack Lee, de son vrai nom Ly Vinh Viên, né en 1970 au Vietnam, est arrivé aux États-Unis à l’âge de 10 ans. S’adapter à la vie d’un pays aux antipodes du sien et surtout se faire une place dans la société n’ont pas été simples.
Sa passion pour la gastronomie, il la tient de sa mère dont les plats sont toujours une source d’inspiration. Et l’un de ses bonheurs, c’est de présenter la cuisine vietnamienne au monde. Pour Jack Lee, recréer d’anciens plats ou en créer de nouveaux faisant écho à la culture vietnamienne lui permettent d’exprimer son amour pour son pays natal et sa mère.
Patience et force, les clés de sa réussite
Devenir un chef apprécié des grandes stars hollywoodiennes n’a pas été un parcours de tout repos. Refusé plusieurs fois lors d’embauches, Jack Lee a été finalement accepté en stage non rémunéré à l’hôtel Bel Air, un des établissements les plus luxueux de Los Angeles. Il a travaillé 16 heures par jour pendant un an, sans salaire à l’époque, mais en contrepartie, il a acquis une expérience irremplaçable.
Déterminé, patient et apprenant continuellement, il est devenu le cuisinier officiel de l’hôtel. Ces dix dernières années, il a eu la chance de préparer des repas pour les artistes Angelina Jolie, Michael Jackson, Steve Jobs, Stephen Baldwin, Charlize Theron, Randy Jackson et d’autres personnalités, dont des milliardaires.
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| Jack Lee a été invité en tant que jury dans des émissions de cuisine au Vietnam. |
Son parcours a connu des hauts et des bas. Un jour, il s’est aperçu qu’il avait perdu le sens du goût, le pire qui puisse arriver à un cuisinier. Il a subi une opération chirurgicale, puis a cessé de travailler pendant deux ans, pour finalement reprendre, avec plus de détermination encore.
Concernant les «astuces» pour faire de bons plats, ce chef de cuisine affirme que la base est d’aimer profondément ce que l’on fait. Il souhaite promouvoir la quintessence de la gastronomie vietnamienne en présentant des plats du pays. «Je veux que le Vietnam soit connu non seulement pour le +pho+ (soupe de nouilles de riz au bœuf), le +bánh xèo+ (crêpe du Sud), le +goi cuôn+ (rouleau de printemps du Sud), mais aussi pour d’autres plats», confie le chef.
Un ambassadeur de la cuisine vietnamienne
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| Un plat préparé par Jack Lee. |
Bien qu’il ait quitté son pays d’origine très jeune, Jack Lee adore toujours la gastronomie vietnamienne. Il voue une sorte de culte aux épices, qui permettent de sublimer les plats. «Le poivre vert est rarement vendu aux États-Unis», partage Jack Lee. Avant de préciser que le bœuf américain, qui est reconnu dans le monde entier, sera encore bien meilleur s’il est accompagné d’une sauce poivre vert.
Mais ce sont les fruits qui l’impressionnent le plus. Il prépare des sauces avec ananas, coco, pomme de lait... pour accompagner divers plats. D’après Jack Lee, la gastronomie vietnamienne est non seulement excellente sur le plan gustatif, mais aussi bonne pour la santé. Il tente de composer des menus sains comprenant des plats à base de fruits tels que mangoustan, pomme de merveille, etc.
Jack Lee compte écrire une biographie où il partagera ses expériences, les difficultés qu’il a rencontrées, et surtout les plats qu’il a préparés. Il espère qu’une fois publié, ce livre sera une source d’inspiration pour les jeunes, qu’il les aidera à avoir confiance dans la réalisation de leurs rêves. Car avec la foi, tout devient possible !
Mai Quynh/CVN