>> Convenir de réduire les tensions et de promouvoir la paix et la stabilité
>> Israël : le gouvernement modifie un élément clé de sa réforme judiciaire contestée
Manifestation à Tel Aviv contre la réforme judiciaire israélienne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Après environ une heure et demie, la rencontre, qui s'est déroulée dans un esprit positif, a pris fin", a annoncé mardi soir 28 mars le bureau du président dans un communiqué. "Demain, le président Isaac Herzog poursuivra la série de rencontres", a-t-il ajouté.
Cette première "rencontre de dialogue" a eu lieu à la résidence de M. Herzog à Jérusalem entre "les équipes de travail représentant la coalition au pouvoir", ainsi que les formations d'opposition Yesh Atid et Parti de l'unité nationale, selon le communiqué.
Yaïr Lapid et Benny Gantz, chefs respectifs de ces deux partis centristes, avaient annoncé lundi 27 mars être prêts à dialoguer avec la majorité, sous l'égide de M. Herzog.
Peu avant, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait annoncé avoir "décidé d'une pause" dans l'examen du projet controversé de réforme de la justice qui divise le pays, afin de donner "une chance à un vrai dialogue" en vue de l'adoption d'un texte plus consensuel lors de la session parlementaire d'été qui commence le 30 avril.
"Nous remercions le président d'avoir ouvert sa maison au processus de négociation au profit des citoyens d'Israël. Nous l'avons rejoint au nom d'un large public qui a compris à quel point notre démocratie est fragile et vulnérable", a déclaré le parti Yesh Atid sur Twitter.
Le président américain Joe Biden, dont le gouvernement avait salué la "pause" annoncée par M. Netanyahu, a de nouveau plaidé mardi soir pour un abandon du projet. "Ils ne peuvent pas continuer sur cette voie et je pense que je me suis fait comprendre", a dit le président américain en marge d'une visite en Caroline du Nord.
"J'espère qu'ils y renonceront", a-t-il encore affirmé plus tard à propos du texte de loi, une fois de retour à Washington. Il a ajouté qu'il ne prévoyait pas d'inviter "à court terme" M. Netanyahu à la Maison Blanche.
La "pause" annoncée par M. Netanyahu après un début de grève générale et l'apparition de tensions au sein de la majorité a été accueillie avec scepticisme par les contestataires ainsi que par plusieurs commentateurs politiques.
AFP/VNA/CVN