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Acheminement d'aides humaines vers la bande de Gaza, en novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette annonce intervient dans un contexte de pression internationale accrue au moment où les combats s'intensifient dans le sud de la bande de Gaza et que l'ONU alerte contre "un effondrement total de l'ordre public bientôt en raison des conditions désespérées".
"Le cabinet de sécurité a approuvé ce soir la recommandation du cabinet de guerre d'autoriser un supplément minimal de carburant", a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu sur X, ancien Twitter.
Selon lui, cette hausse est "nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire et l'apparition d'épidémies, dans le sud de la bande de Gaza".
"La quantité minimale sera déterminée périodiquement par le cabinet de guerre en fonction de la situation sanitaire et humanitaire dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté.
Mercredi 6 décembre, le secrétaire général de l'ONU a dit craindre qu'"une aide humanitaire même limitée" devienne "impossible", soulignant "les bombardements constants des forces armées israéliennes" et "l'absence d'abris ou du minimum pour survivre".
Antonio Guterres a invoqué pour la première fois depuis son arrivée à la tête des Nations unies en 2017 l'article 99 de la Charte qui lui permet d'"attirer l'attention du Conseil" sur un dossier qui "pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationale".
Les dirigeants des pays du G7, dont des partenaires clé d'Israël, ont appelé mercredi à une action "plus urgente" face à la crise humanitaire à Gaza.
L'annonce israélienne intervient deux jours après l'appel de leur principal allié, les États-Unis, à laisser davantage de carburant entrer à Gaza, la diplomatie américaine ayant évoqué des "conversations très franches".
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 16.248 personnes ont été tuées en deux mois dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens.
Les tensions ont été déclenchées le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis Gaza qui a fait 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités.
AFP/VNA/CVN