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Katrin Jakobsdottir, 48 ans, était à la tête d'une coalition gauche-droite qui gouverne l'Islande depuis 2017.
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| La Première ministre islandaise Katrin Jakobsdottir, à Bruxelles le 22 mars. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Les trois partis de la coalition au pouvoir, dont son Mouvement Gauche-Verts, avaient trouvé en 2021 un accord pour rester au pouvoir quatre ans de plus après avoir remporté les élections législatives.
"J'ai décidé de démissionner de mon poste de Première ministre de l'Islande et de me présenter au poste de président", a déclaré Mme Jakobsdottir dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
"Le président doit défendre les valeurs fondamentales de la société islandaise (..) tant dans le pays qu'à l'étranger", a-t-elle ajouté.
"Mon expérience en politique pourrait être mise à profit à ce poste", a estimé la cheffe du gouvernement.
Le président Gudni Th. Jóhannesson, en poste depuis 2016, a annoncé en début d'année qu'il ne se représenterait pas à ce poste aux fonctions largement protocolaires.
Issue d'une famille d'universitaires et de parlementaires, Katrín Jakobsdóttir a été la deuxième femme à occuper le poste de chef de gouvernement en Islande.
Elle bénéficie d'une forte popularité dans le pays, à l'inverse de son parti politique.
Sa coalition avait particulièrement axé le programme de ce deuxième mandat de gouvernement sur le changement climatique. Elle a dû faire face à une forte reprise des éruptions volcaniques depuis l'automne 2023, qui a entraîné l'évacuation de la ville portuaire de Grindavik.
AFP/VNA/CVN
