Au moins cinq morts dans des frappes aériennes israéliennes

Au moins cinq personnes, dont un commandant iranien de haut rang, ont été tuées lundi 1er avril dans des frappes aériennes israéliennes contre le bâtiment du consulat d'Iran à Damas, la capitale syrienne, ont annoncé l'ambassadeur d'Iran en Syrie et d'autres sources.

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Des frappes aériennes israéliennes sur le bâtiment du consulat iranien en Syrie.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Selon le ministère syrien de la Défense, l'attaque au missile a eu lieu vers 17h00 heure locale (14h00 GMT) lorsque Israël a perpétré une agression aérienne depuis la direction du plateau du Golan syrien occupé, visant le bâtiment du consulat d'Iran à Damas.

De son côté, Hossein Akbari, l'ambassadeur d'Iran en Syrie, a déclaré aux journalistes devant l'ambassade iranienne à Damas après l'attaque que 5 à 7 personnes avaient été tuées dans le raid. Des avions de combat israéliens F-35 ont lancé six missiles depuis le plateau du Golan occupé lors d'une attaque "criminelle" ciblant le bâtiment du consulat d'Iran, a-t-il ajouté.

Selon l'agence de presse semi-officielle iranienne Tasnim, Mohammad-Reza Zahedi, commandant de la Force al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), et Mohammad-Hadi Haji Rahimi, son adjoint, ont été tués dans l'attaque. Selon Tasnim, 12 autres personnes ont été blessées dans l'attaque.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les frappes israéliennes ont entraîné la mort de 8 personnes, dont un commandant de haut rang de la Force al-Qods en Syrie et au Liban, ainsi que 2 conseillers iraniens et 5 membres du CGRI.

Arrivé sur les lieux après l'attaque, Fayçal Mekdad, ministre syrien des Affaires étrangères, a condamné la frappe et assuré que cette action n'affecterait pas les relations syro-iraniennes.

Plus tard, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian, le chef de la diplomatie syrienne a condamné dans les termes les plus fermes les attaques "criminelles" d'Israël, qu'il a qualifiées de "violation flagrante" du droit international, en particulier de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, qui définit un cadre des relations diplomatiques entre pays indépendants.

Pour sa part, M. Amir-Abdollahian a affirmé que l'attaque violait toutes les obligations et conventions internationales, ajoutant qu'Israël serait responsable des conséquences de cette action.

Dans un communiqué publié par le ministère iranien des Affaires étrangères après l'attaque, le porte-parole du ministère Nasser Kanaani aurait déclaré que l'Iran, tout en se réservant le droit de prendre des contre-mesures, réfléchirait à sa réponse à l'attaque et déterminerait la punition appropriée pour "l'agresseur".

Selon le ministère syrien de la Défense, des efforts sont en cours pour récupérer les corps des victimes, fournir une assistance médicale aux blessés et déblayer les décombres.

Cet incident marque une escalade significative des hostilités entre Israël et l'Iran, puisqu'il s'agit de la première attaque contre un bâtiment diplomatique iranien en Syrie depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011.

Xinhua/VNA/CVN

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