L’Iran a affirmé samedi 19 avril que la question du réacteur à eau lourde d’Arak, un des points d’achoppement dans les négociations nucléaires avec les grandes puissances, a été réglée, réalisant un pas de plus vers un accord définitif pour régler la crise du nucléaire. Téhéran affirme que ce réacteur de 40 mégawatts, dont la construction est surveillée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), n’a qu’un but de recherche, notamment médicale. Les États-Unis ont proposé de transformer le réacteur à eau lourde en réacteur à eau légère, ce que l’Iran a refusé. En revanche, Téhéran a proposé de modifier la conception du réacteur pour limiter le plutonium qui sera produit. L’Iran et les pays du groupe 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), qui ont conclu en novembre dernier un accord intérimaire, mènent actuellement des négociations pour aboutir à un accord définitif afin de régler la crise du nucléaire iranien.
AFP/VNA/CVN