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L'Irak a décrété samedi 2 septembre un couvre-feu à Kirkouk, une ville ethniquement mixte du nord du pays, après des affrontements impliquant des Kurdes, des Arabes et des Turkmènes. Selon un communiqué des forces armées irakiennes, le Premier ministre Mohammed Chia al-Soudani, qui dirige également l'armée nationale, a ordonné le couvre-feu dans la province de Kirkouk et lancé des opérations de recherche dans les zones touchées par les émeutes, soulignant que les forces de sécurité "doivent être fermes dans l'arrestation de toute personne qui osera porter atteinte à la sécurité de Kirkouk, quelle qu'en soit la partie, et ne pas autoriser le port de la moindre arme, à l'exception des services de sécurité". Les troubles ont éclaté samedi lorsque des Arabes et des Turkmènes protestant contre le retour prévu du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) à son ancien siège dans la ville de Kirkouk, à environ 250 km au nord de Bagdad, ont affronté des Kurdes sur le site. Le PDK est un parti politique kurde proche du leader kurde Massoud Barzani.
Xinhua/VNA/CVN
