IPU-132 : les droits de l’enfant en discussion

«La convention relative aux droits de l’enfant a 25 ans : les enfants vivent-ils mieux ?» est le thème d’une des discussions de la 5e journée de la 132e Assemblée de l’Union interparlementaire (IPU-132), le 1er avril à Hanoi.

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Organisée par la Commission permanente de la démocratie et des droits de l’homme de l’IPU, elle a permis de faire le point sur les progrès réalisés depuis 1990 concernant le sort des enfants dans le monde, a souligné sa présidence.

«La convention relative aux droits de l’enfant a 25 ans : les enfants vivent-ils mieux ?» est le thème d'un des débats de l'IPU-132, le 1er avril à Hanoi.
Photo : Hoàng Giang/CVN

Les invités ont débattu des points suivants :

- Comment les parlements peuvent-ils contribuer aux efforts de lutte contre les retards de croissance et promouvoir des politiques adaptées en matière de nutrition ? Quelles sont les bonnes pratiques parlementaires qui peuvent être relevées en la matière ?

- Quelles sont les mesures adoptées par les parlements pour renforcer le système de protection de l’enfance de leur pays, ainsi que pour prémunir les enfants contre les violences ? Quels sont les obstacles que les parlements doivent lever en la matière ?

- Dans quelle mesure les parlements participent-ils directement aux travaux du Comité des droits de l’enfant ? Contribuent-ils ainsi à l’élaboration ou à l’examen des rapports nationaux et à leur présentation au comité, ou encore aux actions entreprises en suite des recommandations effectuées par ce dernier ?

Les participants ont commencé par la problématique du retard de croissance, l’un des principaux indicateurs de l’état des droits de l’homme aujourd’hui. Le retard de croissance, qui se traduit par un développement cérébral altéré, découle de la malnutrition et/ou de déficiences en termes d’accès à l’eau potable et à l’hygiène. Uue large variété de situations qui concernent des millions d’enfants dans le monde et présuppose une ou des atteintes variées aux droits de l’enfant.

Tous les enfants vietnamiens de moins de 6 ans bénéficient des services de santé gratuits.

Les enfants qui présentent un retard de croissance ne pourront pas s’instruire comme il le faudrait, ni jouir de la capacité de gain à laquelle ils peuvent prétendre. Selon un représentant de l’UNICEF, «il ressort clairement de la convention relative aux droits de l’enfant, qui met l’accent sur l’alimentation, la santé et les soins, que l’accès à une nutrition adéquate est un droit de l’homme fondamental». En effet, cet élément est le gage, plus tard dans la vie, d’une instruction plus poussée, d’une croissance plus harmonieuse, et d’une capacité productive accrue.

Les députés débattent des succès et des défis encore entiers dans l’action contre les violences que subissent ou peuvent subir les enfants. Ceux-ci font l’objet de toutes sortes de violences, particulièrement apparentes lors des crises qui, malheureusement, émaillent l’actualité. De très nombreuses études scientifiques montrent que les enfants victimes de violences présentent des séquelles physiques, psychologiques, émotionnelles et sociales durables à l’âge adulte.

Succès du Vietnam

La convention des Nations-unies relative aux droits de l’enfant qui est entrée en vigueur il y a 25 an, a marqué le début d’une nouvelle ère en instituant les droits de l’enfant sur un plan international, faisant de ceux-ci les détenteurs de droits.

Le Vietnam, qui est le premier pays d’Asie et le 2e dans le monde à avoir ratifié cette convention, a atteint des résultats encourageants en ce domaine qui ont été apprécié par la communauté internationale. Concrètement, la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans a reculé de 75%, ceux de moins de 6 ans bénéficient d’une gratuité des services de santé ,presque tous les enfants de 6 ans sont scolarisés, et la vaccination a permis l’élimination de la poliomyélite en 2000, et du tétanos chez les mères et les nouveaux-nés, en 2005.

Le ministère vietnamien du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales continue de collaborer avec les administrations concernées dans le perfectionnement des textes juridiques concernant la protection et les soins de l’enfant, l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base des enfants, en particulier en situation de pauvreté ou vivant dans des zones lointaines, dont ceux qui sont issus d’ethnies minoritaires.

Hoàng Giang/CVN

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