Le Japon est le plus grand bailleur de fonds bilatéral au Vietnam avec 1.542 milliards de yens d'aides publiques pour le développement (APD) de 1992 jusqu'à maintenant. Grâce aux fonds japonais, de nombreux projets d'infrastructures d'envergure ont été déployés. On peut citer entre autres les centrales thermoélectriques de Pha Lai, Phu My, les ponts Bai Chay, Thanh Tri, Cân Tho, le port de Cai Lân... Dans l'avenir, de nombreux projets seront mis en œuvre avec l'assistance d'ingénieurs japonais. "Nous continuerons à accorder des APD au Vietnam, notamment pour les projets d'infrastructures", affirme l'ambassadeur du Japon au Vietnam, Sakaba Mitsuo. "Le Japon fait grand cas des relations de partenariat stratégique avec le Vietnam", ajoute-t-il.
Les ouvrages d'infrastructures construits avec les crédits japonais à taux préférentiel contribuent à faciliter les activités des entreprises japonaises au Vietnam.
Selon les statistiques, jusqu'à mi-mai 2009, le pays du Soleil-Levant recensait 1.000 projets en activité au Vietnam, d'un fonds inscrit de plus de 17,5 milliards de dollars. Ce montant l'a placé au 3e rang des 84 pays et territoires investisseurs au Vietnam. Vingt-huit groupes figurant au classement "Global 500" de ce pays y mènent 110 projets, d'un capital enregistré de 3,2 milliards de dollars, dont 2,3 milliards décaissés.
Plusieurs groupes de premier rang du Japon (Canon, Sony, Sumitomo, Suzuki, Toyota, Honda…) ont créé leurs usines au Vietnam. Les compagnies japonaises ont construit et exploitent commercialement les infrastructures de 3 zones industrielles (Nomura dans la ville de Hai Phong, Thang Long à Hanoi et Long Binh dans la province de Dông Nai).
"Alors que l'économie mondiale entre dans sa période de relance après la crise, les investisseurs japonais commencent à retourner au Vietnam", remarque Hiroyuki Moribe. Toujours selon lui, le Vietnam est apprécié pour l'ouverture de son marché conformément à ses engagements envers l'Organisation mondiale du commerce, l'envergure de sa population et l'augmentation de la consommation. "Dans l'avenir, les entreprises japonaises se concentreront dans les télécommunications, les finances, la banque et la distribution, au lieu de la production comme auparavant", prévoit Hiroyuki Moribe.
Quê Anh/CVN