>>Inondations en Inde : près de 700 morts depuis juin
Les proches de plusieurs patients dans l'hôpital public de Gorakhpur, dans l'Uttar Pradesh en Inde, le 14 août. |
D'après les médias indiens, les enfants auraient succombé en raison d'un manque d'oxygène dans les services pédiatriques de l'hôpital. Selon eux, la société fournissant les bonbonnes aurait mis fin à ses services, apparemment en raison du non-paiement de factures se montant à plusieurs millions de roupies, certaines remontant à novembre.
Les autorités ont ordonné une enquête sur les causes de ce drame et de l'interruption de l'alimentation de l'établissement en oxygène, mais ont rejeté les informations selon lesquelles ce problème serait à l'origine de ces décès à l'hôpital Baba Raghav Das de Gorakhpur.
"Je peux confirmer 12 morts d'enfants samedi 12 août et 13 dimanche 13 août", a déclaré P.K Singh, le nouveau directeur de l'établissement, lundi soir 14 août.
Les hôpitaux publics indiens sont souvent débordés et au bord du point de rupture: les patients doivent faire face à de longues listes d'attente, même pour des interventions simples, et sont contraints à partager des lits.
De ce fait, ceux qui le peuvent évitent les hôpitaux publics et se tournent vers les cliniques privées, où une consultation coûte en moyenne 1.000 roupies (plus de 13 euros), une somme énorme pour les millions d'Indiens qui vivent avec moins de deux euros par jour.