>>Vinpearl Phu Quôc, un resort paradisiaque
Selon Robert McIntosh, directeur exécutif de CBRE Hotels, région d’Asie-Pacifique, depuis fin 2013, le Vietnam a vu plusieurs grands projets d’investissement dans les zones de villégiature.
Ces projets s’étendent du Nord au Sud, pour un capital de quelques dizaines de millions à des centaines de millions de dollars. Cela suggère que, bien que la situation économique soit encore difficile, les investisseurs étrangers sont de plus en plus attirés par le Vietnam.
Une vue du resort Vinpearl Luxury Villas Dà Nang (Centre). |
Photo : Van Son/VNA/CVN |
La ville de Dà Nang (Centre) est à la pointe de ce phénomène, avec la constante augmentation du nombre de clients internationaux, de recettes de chambres d’hôtel. La province de Khanh Hoà (Centre) a aussi, sur les six premiers mois de l'année, reçu deux importantes zones de villégiature à capital étranger que sont Alma (300 millions de dollars) et Flowers (89 millions de dollars).
Nécessité de politiques prioritaires
Une statistique de CBRE Vietnam relève qu’au premier semestre 2013, seulement 15% des villas ont été vendus à des étrangers. Un chiffre modeste. Selon Ngô Thi Huong Giang, de CBRE Vietnam, en raison de la complexité des formalités, de nombreux étrangers hésitent à acheter un logement au Vietnam.
Les experts du secteur immobilier n’envisagent pas une reprise rapide de ce secteur, après l’approbation par l’Assemblée nationale à la fin de cette année de nouvelles réglementations dans l’immobiliser.
Un expert de Cushman & Wakefield déclare que la clarté des informations, des politiques, l’amélioration de l’environnement d’investissement sont nécessaires pour attirer des investisseurs internationaux.
Selon Phan Huu Thang, président de l’Association de l’Immobilier du Vietnam, ce type d’immobilier a besoin de beaucoup d’autres facteurs annexes, tels que infrastructures et services. Prenons l’exemple d’un grand resort à Bà Ria-Vung Tàu où, malgré la construction d’un golf, d’un casino, en combinaison avec la zone de villégiature, rare sont les touristes. En cause, des infrastructures de communication déficientes. “Une belle zone touristique, si l’accès est difficile, si les services insuffisants, attirera peu de clients”, dit M. Thang.
Plus récemment, lors d’un programme intitulé “Exciting Vietnam”, le secteur du tourisme a lancé des plans pour attirer plus de touristes avec comme objectif de remédier aux faiblesses en termes de services, d’hébergement, de transports...
Truong Giang/CVN