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Las du coût de la vie, de leur temps de transport ou encore du manque de proximité avec la nature, les cadres souhaitent quitter Paris et ses environs pour trouver un cadre de vie plus agréable selon une étude de Cadremploi. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Las du coût de la vie, de leur temps de transport ou encore du manque de proximité avec la nature, ils souhaitent quitter Paris et ses environs pour trouver un cadre de vie plus agréable (90% d'entre eux) et un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle (65%). Plus d'un quart des éventuels candidats au départ (28%) réfléchit même à s'installer en région dans les douze prochains mois, précise cette enquête annuelle.
Comme en 2017, Bordeaux arrive largement en tête des villes d'accueil potentielles préférées des cadres franciliens (58%) devant Lyon et Nantes (41% chacune), suivies de Toulouse (30%) et Montpellier (28%). Aux deux dernières places de la liste de souhaits, figurent Metz et Saint-Étienne (3%). Les atouts de la capitale aux yeux de ces cadres, comme la vie culturelle (85%), l'accessibilité rapide à tous les services (80%) et l'intérêt de leur travail (67%), ne suffisent pas à leur bien-être: ils sont 55% à se déclarer non satisfaits de leur vie actuelle.
Le coût de la vie, trop chère pour 77% d'entre eux, constitue leur première récrimination, devant le temps de transport, de plus d'une heure et demie quotidienne pour près de la moitié d'entre eux (49%), qu'ils sont 56% à trouver excessif. Viennent ensuite dans leurs reproches, le manque de proximité avec la nature (54%), l'environnement dégradé (48%) et les problèmes de logement (48%). Parmi les plus mécontents figurent les cadres qui vivent et travaillent en banlieue: ils représentent 57% des insatisfaits alors qu'ils constituent seulement 33% de l'échantillon de total de personnes interrogées.
Les cadres franciliens s'accordent par ailleurs pour dire qu'ils trouvent les Parisiens stressés (94%), désagréables (61%) et hautains (60%). Parmi ceux qui réfléchissent à changer de région, ils sont près de la moitié à se dire prêt à une reconversion professionnelle (48%) et consentir une baisse de salaire (47%), qui peut aller jusqu'à 5.000 euros sur leur salaire annuel brut pour 62% d'entre eux. L'enquête a été réalisée du 12 au 14 juillet 2018 par questionnaire auto-administré en ligne auprès de 1.786 candidats inscrits sur le site internet de Cadremploi.
AFP/VNA/CVN