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Il appartient aux États membres de se prononcer avant le 19 décembre pour valider cette proposition, la rejeter ou en modifier le montant. Budapest, dont le plan de relance de 5,8 milliards est aussi suspendu à la réalisation de réformes en matière d'État de droit, est accusé de bloquer en réponse plusieurs dossiers européens cruciaux. L'exécutif européen avait fin novembre jugé insatisfaisante la mise en oeuvre de 17 mesures auxquelles la Hongrie s'était engagée pour répondre aux préoccupations de Bruxelles. Mais les États membres, emmenés par l'Allemagne et la France, ont demandé mardi 6 décembre à la Commission de fournir une nouvelle évaluation afin de prendre en compte les dernières mesures adoptées mercredi 7 décembre par le Parlement hongrois. La ministre hongroise de la Justice Judit Varga avait estimé mercredi 7 décembre qu'avec le vote parlementaire, "les 17 engagements hongrois pris en accord avec la Commission avaient été entièrement remplis à temps".
APS/VNA/CVN
