>>Un hameau Muong développe le tourisme «homestay»
Homestay Gôm Do, à Hôi An, province de Quang Nam (Centre). |
Kingfisher est situé dans la commune de Hiêu Lâm, district de Vinh Cuu, province de Dông Nai, à 90 km de Hô Chi Minh-Ville. Une résidence en pleine nature, près du lac-réservoir de la centrale hydraulique de Tri An et de la forêt de Ma Dà.
Fondé il y a trois ans, Kingfisher est rapidement devenu une destination de choix pour les touristes désireux de passer une nuit calme après avoir visité la réserve de biosphère de Ma Dà, les vergers de jacquiers, pamplemousses, bananiers, anacardiers, poivriers. "Cet après-midi, nous vous conduirons au lac-réservoir de Tri An pour photographier le coucher du soleil. À 20h00, nous allons dîner avec tous les membres de la famille", explique M. Hiêu à Nicola, un touriste italien.
M. Hiêu est le fondateur de Kingfisher. Un patron souriant et amical, qui sait toujours rigoler avec les touristes sans les vexer. À l’heure de préparer le repas, tout le monde, touristes compris, fait la cuisine. Les ingrédients viennent du jardin. Une cuisine à la vietnamienne, comprenant riz, poisson, poulet, œufs, potage, légumes... Pendant le repas, les discussions vont bon train. Ambiance détendue et conviviale. Annie, une volontaire française, confie : "J’adore cet endroit, cela fait un mois que je suis ici avec ma copine vietnamienne".
Le repas, copieux et nutritif, n’est facturé que 50.000 dôngs par personne. Et la nuitée, 200.000 dôngs. Une maison sur pilotis, tout en bois, attend les clients. Chambres individuelles à l’étage, et hamacs pour le farniente au rez-de-chaussée.
Les réservations peuvent se faire en ligne via le réseau www.airbnb.com ou sur la page Facebook de Kingfisher.
Convivialité et simplicité
Des touristes israéliens dînent avec le propriétaire. |
Séjourner chez l’habitant est également une tendance dans la
Ici, la nuitée est un peu plus chère qu’à Kingfisher. Les touristes logent dans des bungalows construits derrière la maison principale, dotés de toutes les commodités modernes.
Le dîner est servi un peu plus tôt, à 19h30, afin que les touristes puissent se balader le soir dans le vieux quartier illuminé de lampions.
M. Linh, sa femme et son beau-père prennent soin des clients comme s’ils s’agissaient de membres de leur famille. Ils mangent ensemble et les discussions tournent autour de la culture locale, des lieux à visiter, etc. La location de vélo est gratuite. Il ne suffit que quelques minutes pour se rendre dans le centre-ville.
Certains soi-disant "homestay" fonctionnent en fait plutôt comme des hôtels, c’est-à-dire que visiteurs et propriétaires n’ont pas vraiment d’échanges prolongés, autour d’un bon repas notamment. Trouver de vrais «homestays» comme les deux décris plus haut n’est pas toujours facile. Consulter les sites web et forums de voyageurs permettra de trouver un «homestay» convivial pour passez un agréable séjour. Comme à la maison. de Hôi An, province de Quang Nam (Centre). Conscients du besoin croissant en hébergements de type "homestay", M. Linh et sa femme ont décidé d’aménager leur maison pour accueillir des touristes. Leur gîte, dénommé Gôm Do (Red Ceramics), est situé rue Pham Van Dông, à côté de la gare routière Hôi An - Dà Nang. En moins d’un an, ils ont accueilli de nombreux touristes étrangers dont des Français, des Australiens, des Japonais et aussi des Vietnamiens. "J’ai trouvé par hasard ce lieu à notre arrivée", partage Silly, une jeune touriste israélienne, accompagnée de deux amis.
Texte et photos : Truong Giang/CVN