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François Hollande en ouverture du Congrès mondial contre le cancer organisé à Paris le 31 octobre. |
François Hollande en ouverture du Congrès mondial contre le cancer organisé à Paris le 31 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN |
En France, "les durées de survie et les taux de guérison des patients" atteints de cancers sont "parmi les plus élevés du monde. 60% des cancers sont guéris. Il y a 10 ans, c'était 50%", a affirmé le président de la République en ouvrant le Congrès mondial contre le cancer organisé à Paris.
Mais il a également souligné la "politique de coopération en Afrique", menée par la France "pour lutter contre le cancer", avec "la mise en place de l'Alliance, premier réseau de lutte contre le cancer en Afrique francophone". "Nous devons regarder ce qui se passe en Afrique. 600.000 cas de cancer sont déclarés chaque année, et parmi les personnes touchées 500.000 meurent", a-t-il plaidé.
Selon M. Hollande, "l'accès aux médicaments les plus innovants est un enjeu planétaire, un élément de justice mais aussi une revendication de droits de l'homme, une affirmation de dignité". C'est pourquoi, a-t-il expliqué, "la France a voulu que cette question du coût des traitements et de la médecine personnalisée puisse être examinée lors de la réunion des ministre de la Santé de l'OCDE".
En mai dernier devant le G7, le chef de l’État avait déjà plaidé en faveur d'une maîtrise du coût des médicaments.
Quelque 3.500 délégués de plus de 110 pays représentant les acteurs majeurs de la lutte contre le cancer, sont réunis à Paris à partir du 31 octobre pour faire le point et mobiliser la société face à un fléau grandissant qui tue plus de 8 millions de personnes par an dans le monde.