Le marché de Brás, dans le quartier commerçant traditionnel de São Paulo, concentre beaucoup de magasins de vêtements. Avec le Mondial, les T-shirts se vendent comme des petits pains. Ceux du Brésil, bien sûr, sont les plus vendus. Les prix varient entre 25 et 40 réals (250.000-400.000 dôngs).
Un commerçant vietnamien (droite) au marché de Brás. |
«Nous arrivons habituellement au marché à deux heures du matin et restons jusqu’à 14 heures. Mais ces derniers temps, Mondial oblige, c’est la grande affluence et donc nous fermons plus tard», confie Nguyên Huu Cân, 56 ans, un marchand.
Ruptures de stock
Le marché municipal compte de nombreux commerçants Viêt kiêu. Huynh Van Thao est l’un d’entre eux. Ce patron de plusieurs magasins de T-shirts fait savoir que la demande a explosé grâce au Mondial. «Mes magasins vendent en moyenne de 5.000 à 10.000 maillots par jour, avec un pic à 20.000 le jour de l’ouverture du Mondial», raconte-t-il. Avant le Mondial, en bon homme d’affaires, M. Thao avait senti que la demande allait exploser. Il a alors créé de nouveaux modèles aux motifs et couleurs «très Brésil» pour répondre aux goûts des supporteurs de passage à São Paulo.
«Nous sommes en rupture de stock», déplore-t-il. Et d’ajouter : «Bien que nous ayons demandé à nos partenaires d’augmenter la production, la demande dépasse toujours l’offre, et de loin».
Notre homme d’affaires Viêt kiêu est conscient de vivre dans un pays très prometteur. «Le Brésil compte plus de 200 millions habitants, le marché est immense. En plus les Brésiliens adorent faire la fête, le football et consommer. C’est pourquoi, nous les Vietnamiens vivant au Brésil, nous ferons de bonnes affaires si nous savons présenter aux Brésiliens des produits répondant à leurs goûts», conclut Huynh Van Thao.
Phuong Nga/CVN