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Prélèvement d’échantillons cliniques sur un travailleur étranger. |
Photo: VNA/CVN |
Le Service du travail, des invalides et des affaires sociales a suggéré au Comité populaire de la Hô Chi Minh-Ville de créer un groupe de travail chargé d’approuver l’entrée d’étrangers qui sont des investisseurs, des techniciens et travailleurs hautement qualifiés, souhaitant venir travailler dans la mégapole du Sud.
Le directeur adjoint du Service municipal du travail, des invalides et des affaires sociales, Nguyên Van Lâm, a déclaré que cela aiderait les entreprises locales à restaurer la production et le commerce à la suite des impacts du COVID-19, après que le Vietnam ait cessé de délivrer des visas aux étrangers à partir du 18 mars pour lutter contre l'épidémie.
Les entreprises qui ont besoin de visas pour leurs experts étrangers doivent soumettre des demandes au Service municipal du travail, des invalides et des affaires sociales, pour examen.
Le groupe de travail du Comité populaire municipal étudiera les dossiers et les cas éligibles seront envoyés au Département de l'immigration du ministère de la Police pour les procédures de visa.
La liste des personnes éligibles sera annoncée sur le site Web du Service municipal du travail, des invalides et des affaires sociales à l’adresse https://www.sldtbxh.hochiminhcity.gov.vn, a déclaré son directeur adjoint.
Ceux qui entrent au Vietnam doivent passer une quarantaine dans des installations concentrées ou des hôtels désignés. Les frais sont couverts par leurs employeurs.
Le Service municipal de la santé a annoncé qu'à partir du 5 août, les experts étrangers autorisés à entrer au Vietnam devront passer un test RT-PCR pour détecter le virus SARS-CoV-2 dans les 3-7 jours avant leur date d'entrée au Vietnam. Ce test devra être effectué par des laboratoires approuvés par les gouvernements de leurs pays ou ceux de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les employeurs seront responsables du paiement des frais de traitement au cas où leur employé étranger serait infecté par le nouveau coronavirus.
Jusqu'au 30 juillet, le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville a approuvé l’entrée de plus de 4.600 experts étrangers et de leurs familles dans la mégapole du Sud, a indiqué le Service municipal du travail, des invalides et des affaires sociales.
En raison des impacts de la pandémie de COVID-19, Hô Chi Minh-Ville a connu une réduction drastique de la demande de ressources humaines au cours des cinq premiers mois de l’année, selon le Centre de prévision des ressources humaines et d'information sur le marché du travail de Hô Chi Minh-Ville (Falmi).
La demande de travailleurs qualifiés et expérimentés représentait la majorité du total, a noté la source.
Selon une enquête de VietnamWorks, un site Web spécialisé du marché du travail du groupe Navigos dédié au recrutement de travailleurs en ligne, 39% des entreprises étaient optimistes quant à la récupération prochaine de leur recrutement, a ajouté la source.
Décaissement des investissements publics pour stimuler l’économie
Nguyên Thành Phong, président du Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : VNA/CVN |
Selon Nguyên Thành Phong, président du Comité populaire municipal, Hô Chi Minh-Ville n’a enregistré au premier semestre qu’une croissance de 2% en raison du COVID-19.
Lors d’une réunion sur la situation socio-économique locale au premier semestre, organisée le 23 juillet, Nguyên Thành Phong a indiqué que le secteur des services, qui représentait normalement 60% de l’économie de Hô Chi Minh-Ville, avait été fortement impactée par l’épidémie.
Pour le second semestre, le président du Comité populaire municipal a demandé aux organes locaux de se concentrer sur le décaissement des investissements publics pour stimuler l’économie. Le dirigeant de la mégapole du Sud a en outre appelé les organes locaux à soutenir les entreprises.
"90% des entreprises à Hô Chi Minh-Ville sont des PME", a-t-il indiqué, demandant aux présidents des Comités populaires des districts et arrondissements de rencontrer les entreprises pour les aider à résoudre des difficultés ou demander au Comité populaire municipal de traiter les problèmes au-delà de leurs prérogatives.