Depuis l'élargissement administratif de Hanoi, celle-ci compte 1.350 villages de métiers dont 244 villages de métiers traditionnels, venant en première place du pays en la matière.
Leur préservation et leur développement ont un rôle important pour l'essor de la capitale, a affirmé le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Hô Xuân Hùng.
Mais nombre d'entre eux connaissent des difficultés de développement. Ils cherchent à diversifier leurs activités. D'autres ont réussi à relever le défi tels ceux de céramique, de sculpture, d'incrustation sur nacre, de broderie, de laque, de vannerie, de joaillerie…
Par ailleurs, en raison du développement rapide des technologies, plusieurs méthodes de production artisanale sont sur le point de disparaître car elles sont substituées par des procédés mécaniques.
En réalité, l'apparition de nouveaux métiers contribue à la création des postes de travail, à la modification de la structure de l'emploi ainsi qu'à l'amélioration des revenus des travailleurs, a affirmé le vice-ministre Hô Xuân Hùng.
Ainsi, à côté du développement des nouveaux métiers, il nécessite des solutions et des politiques favorables pour les villages de métiers.
Le Docteur Dào Thê Anh de l'Institut scientifique de l'agriculture du Vietnam a, pour sa part, recommandé, outre la production, de ne pas négliger le développement du tourisme dans les villages de métiers. Il faudrait selon lui réaliser une communication complète sur les circuits de villages de métiers les plus typiques de la capitale.
Ces derniers temps, plusieurs sites ont profité de circuits dans les villages, tels ceux de céramique de Bat Tràng, de la soie de Van Phuc, de l'incrustation de nacre Chuyên My, de forgeron de Da Si…
Diêu An/CVN