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La fréquence importante des bus circulant aux heures de pointe sur les axes théâtres des chantiers ferroviaires comme Nguyên Trai, Xuân Thuy, Câu Giây, est, selon les autorités, à l’origine des embouteillages.
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| Les bus circulent difficilement en raison de l’installation des grilles pour les chantiers. |
Sur ces avenues, les bus circulent difficilement en raison de l’installation des grilles pour les chantiers et de la réduction de la largeur de la chaussée que cela engendre. Ainsi, le Centre de gestion et de régulation des transports publics de Hanoi a étudié et proposé un programme combinant deux mesures : le changement d’itinéraire pour certaines lignes et la réduction du nombre de bus passant par ces axes – l’une et l’autre pouvant se combiner.
Précisément, sur les neuf lignes de bus qui desservent l’axe Nguyên Trai - Hà Dông, la fréquence de trois lignes a été réduite et le trajet de deux autres modifié. Sur l’axe Hô Tùng Mâu - Xuân Thuy - Câu Giây, le parcours de cinq des douze lignes en service a été modifié.
Une solution temporaire
«Sur les tronçons exposés aux embouteillages, nous dirigeons les bus vers d’autres directions. Aux heures de pointe, sur l’avenue Nguyên Trai, la fréquence est passée de 70 bus par heure à 40. Sur l’avenue Xuân Thuy, on est passé de 60 bus par heure à 30», indique Hà Huy Quang, chef adjoint du Service des transports et des communications de Hanoi.
Parallèlement, le Service des transports et des communications a limité la fréquence des taxis aux heures de pointe aux abords des carrefours Khuât Duy Tiên - Nguyên Trai et Tây Son - Lang Ha.
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| Les embouteillages aux heures de pointe deviennent chroniques. |
«La réduction de la fréquence de bus aux heures de pointe sur les deux axes Nguyên Trai - Hà Dông et Xuân Thuy - Câu Giây est une solution temporaire jusqu’à ce que les deux projets de lignes ferroviaires urbaines soient achevés», explique Hà Huy Quang.
Et d’ajouter : «Pour le long terme, la ville a pris des mesures pour résoudre les embouteillages dont la construction de ces lignes ferroviaires, mais aussi de bus express et la densification du réseau de lignes de bus. Notre objectif est de baisser le nombre de véhicules individuels en circulation».
Depuis deux ans, Hanoi applique une résolution du Conseil populaire municipal liée à la priorité du développement des réseaux de transports publics. Depuis 2013, la ville a versé 3.150 milliards de dôngs pour financer une partie des frais de fonctionnement des bus. Elle a notamment couvert intégralement la taxe de circulation pour les bus, soit 4 milliards de dôngs en 2013 et 7 milliards de dôngs en 2014.
Cependant, la mise en œuvre de la politique de développement des transports publics se heurte à des difficultés, les habitants étant très attachés à leur véhicule individuel pour se déplacer.