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Lang Ha se trouve dans la liste des rues où les taxis Uber et Grab sont interdits aux heures de pointe. |
Photo : Huy Hùng/VNA/CVN |
Les rues concernées sont Hoàn HoaTham, Mai Xuân Thuong, Giang Vo, Lang Ha, Lê Van Luong, Truong Chinh, Khâm Thiên, le pont de Chuong Duong, rue Hàng Bài, Phu Doan, Câu Giây, Xuân Thuy, Giai Phong.
Par "heures de pointe", les autorités entendent de 6h00 à 09h00 et de 16h30 à 19h30.
Le Service municipal des transports et des communications a achevé l'installation de panneaux le long des rues concernées. Selon le directeur dudit Service, Vu Van Viên, "cette décision a pour but de réduire les embouteillages et de fluidifier le trafic". En juin 2017, son Service avait proposé au Comité populaire de Hanoï de renforcer la gestion des taxis Uber et Grab.
Nécessité d’une gestion resserrée
Début 2018, le Service municipal des transports et communications a émis un document en ce sens. Ainsi, tous les taxis doivent appliquer strictement l’arrêté gouvernemental 86/2014/NDCP. Ledit service renforcera ses contrôles et tous les cas d’infraction seront sévèrement sanctionnés.
L’augmentation des frais de parking encouragera les habitants à plus utiliser les transports publics. |
Photo : Huy Hùng/VNA/CVN |
En seulement deux ans, Uber et Grab ont réussi à dominer le marché des taxis au Vietnam. Récemment, pour une gestion plus stricte de ces véhicules, le ministère des Communications et des Transports a soumis un projet d'un nouvel arrêté au gouvernement pour remplacer l'arrêté en 2014. Le ministère a proposé 21 nouvelles mesures. Particulièrement, ces deux entreprises doivent avoir une autorisation en bonne et due forme pour opérer dans le secteur de l’e-commerce. Elles doivent aussi mettre bien en évidence leur logo sur le véhicule, d’une dimension de 90mm x 80mm.
"Si Uber et Grab veulent pérenniser leurs activités sur le marché vietnamien, ils doivent respecter les règlements assurant une saine concurrence et les intérêts des habitants. Ils doivent s’acquitter des taxes, élaborer des rapports d’activités et garantir les intérêts de leurs chauffeurs", a souligné le ministre des Communications et des Transports, Nguyên Van Thê.
Diminuer le nombre de véhicules individuels
En parallèle, toujours dans l’optique de fluidifier le trafic, Hanoï a récemment appliqué une augmentation des frais de parking intra-muros. "Auparavant, de 8h00 à 18h00, le prix était 1,2 million de dôngs par mois pour une voiture. Maintenant, c’est deux millions de dôngs. Pour une moto, les frais de stationnement sont passés 30.000 dôngs à l’heure à 50.000 dôngs", a informé un employé d’un parking de la rue Trân Quang Khai. En raison de cette hausse, de nombreux habitants ont choisi d’utiliser les transports en commun. Une semaine après l’application de cette nouvelle réglementation, le nombre d’automobiles dans les parkings de la ville a sensiblement diminué.
Les experts estiment que l’augmentation des frais de parking constitue une solution efficace pour limiter le nombre de véhicules individuels et encourager les habitants à plus utiliser les transports publics.