>>Pour faire de Hanoi une capitale moderne et élégante
Un groupe de jeunes volontaires au travail. |
Photo : CTV/CVN |
Le 14 décembre, les travaux du 30e mini jardin de fleurs de la jeunesse, au n°2, rue Phuc Tân, dans le quartier de Phuc Tân, arrondissement de Hoàn Kiêm (Hanoï), ont été lancés. Le 11 décembre, le 29e mini jardin de la jeunesse avait été inauguré au bout de la ruelle 28, quartier de Xuân La, arrondissement de Tây Hô. Les terrains publics au n°2, rue Phuc Tân et au bout de la ruelle 28 étaient auparavant utilisés comme des décharges d’ordures ménagères par des familles peu scrupuleuses, générant une pollution autant visuelle qu’olfactive.
Ces ouvrages s’inscrivent dans le cadre d’un projet visant à mettre fin au dépôt clandestin d’ordures ménagères dans des lieux publics. Ce projet, lancé par l’Organisation municipale de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh et le groupe de jeunes Sen trong phô («Lotus en ville»), regroupe des étudiants volontaires de Hanoï.
D’après Nguyên Duc Tiên, chef du Comité de l’éducation et de la propagande de l’Organisation municipale de l’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh, le projet est mis en œuvre en écho à l’«Année de la civilisation et de l’ordre urbains 2016» de Hanoï et de la campagne «J’aime Hanoï». «Nous avons recensé dans la ville 102 espaces publics servant de dépôt d’ordures. Ces lieux peuvent tout à fait être réaménagés en jardinets ou en murs floraux», précise-t-il.
Des pneus automobiles deviennent des pots de fleurs. |
Photo : CTV/CVN |
Une initiative saluée par les habitants
Fin décembre, une trentaine d’ouvrages ont été inaugurés dans des arrondissements comme Hoàn Kiêm, Ba Dinh, Câu Giây, Long Biên, Dông Da, Thanh Xuân, Tây Hô.
À partir de simples matériaux tels que pneus automobiles, briques, sacs ou boîtes plastiques, ainsi que semences et plants, les jeunes ont pu élaborer des mini jardins de fleurs en lieu et place des anciens dépotoirs sauvages. Le projet a reçu des aides financières et matérielles de différentes organisations, d’individus et aussi des habitants eux-mêmes.
En voyant la nouvelle physionomie du bout de la rue Trân Binh (arrondissement de Câu Giây), Trân Thi Trang s’est exclamée : «Je suis vraiment impressionnée de voir un si beau jardin de fleurs. Depuis qu’il est là, plus personne n’ose y déposer des déchets !». Mme Vân, une personne âgée domiciliée aussi dans cette rue, est elle aussi enthousiaste : «Auparavant, il régnait ici une odeur insupportable. Mais depuis qu’il a été réaménagé en jardin public, le paysage a changé et on n’y jette plus d’ordures».
Il est prévu pour la première étape de ce projet que 60 des 102 dépotoirs sauvages de la ville deviennent des jardinets publics.
Linh Thao/CVN