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Le secrétaire du Comité du Parti de Hanoï, Hoàng Trung Hai (1er plan), lors de l'inauguration d'une usine de traitement des eaux usées dans le village de Câu Ngà, en banlieue de Hanoï. |
Photo : Van Canh/VNA/CVN |
Les villages de métiers à Hanoï rejettent directement un grand volume d’eaux usées qui ne sont pas traitées, jusqu'à 7.000 m3 par jour dans certains endroits.
Le district de Hoài Duc, en banlieu de Hanoï, situé dans le bassin du fleuve Nhuê, abrite plusieurs villages de métiers traditionnels qui rejettent une grande quantité d’eaux usées dans l’environnement, en particulier dans trois communes de Cát Quê, Duong Liêu et Minh Khai où sont produits des vermicelles de riz bún et miên. Ces activités provoquent une grave pollution des nappes phréatiques qui sont la principale source d’eau quotidienne de la population.
Afin d'y remédier, Hanoï a construit une usine de traitement des eaux usées dans le village de métier de Câu Ngà (commune de Duong Liêu, district de Hoài Duc), financée par la société Phú Diên. D'une capacité quotidienne de 20.000 m3, elle est dotée de technologies européennes de traitement biologique en cycle fermé de manière automatique.
Le Service municipal de l’industrie et du commerce a élaboré un plan de traitement de la pollution dans les villages de métiers, d'un budget prévisionnel de 1.350 milliards de dôngs. D'ici 2020, 750 milliards seront consacrés à la construction d'un système de traitement des eaux usées dans 50 villages de métiers, et 600 milliards à un réseau similaire dans 30 autres villages pour la période 2020-2030.