>>Naufrage d’un bateau de réfugiés rohingyas au Bangladesh : au moins dix morts
>>Irma : à Haïti, les sinistrés blâment les mauvaises infrastructures
Une quarantaine de personnes sont portées disparues au large de la côte nord d'Haïti suite au naufrage le 15 octobre du bateau sur lequel elles se trouvaient. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En pleine mer, les équipes d'urgence ont secouru sept rescapés du naufrage survenu au large de l'île de la Tortue.
L'embarcation clandestine avait quitté cette île plus tôt dans la journée et avait pour destination finale l'île de Providenciales, située dans l'archipel de Turques et Caïques, à 200 km au nord.
Selon les survivants, dont trois ont été hospitalisés à leur retour en Haïti, le bateau naufragé comptait une cinquantaine de personnes à son bord.
Dans le pays miné par une pauvreté extrême, où plus de 60% de la population vit avec moins de deux dollars par jour, les habitants tentent régulièrement de rejoindre illégalement les îles des Bahamas ou de Turques et Caïques.
Ces cinq dernières années, faute de pouvoir trouver un emploi dans leur pays, des milliers de jeunes haïtiens se sont exilés sur le continent américain au moyen d'un vol en aller simple pour le Chili ou le Brésil, deux pays pour lesquels les procédures d'obtention de visas sont les plus aisées.
À l'historique immigration massive aux États-Unis, notamment en Floride où la communauté haïtienne est la plus importante, se substitue désormais cette émigration vers des pays voisins, notamment vers le Canada.
À la fin de l'année, l'administration Trump envisage de mettre un terme au statut de protection temporaire accordé à près de 60.000 Haïtiens après le séisme de 2010, un statut renouvelé chaque année depuis pour des raisons humanitaires.
AFP/VNA/CVN