>>Centrafrique : un Casque bleu marocain tué à Bangassou
>>Centrafrique : au moins 40 morts et 43 blessés à Bria au lendemain d'un accord de paix
Un regain de violences en République centrafricaine, marqué notamment par la mort de neuf Casques Bleus cette année, risque d'effacer des années d'efforts pour restaurer une fragile stabilité, a prévenu mercredi 26 juillet le secrétaire général des Nations unies. Antonio Guterres a condamné la mort mardi 25 juillet de deux Casques Bleus marocains à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, deux jours après le décès d'un autre soldat de la paix également marocain. L'ONU a attribué cette nouvelle attaque aux anti-Balaka, des miliciens majoritairement chrétiens. Antonio Guterres s'est dit "extrêmement inquiet au sujet des combats dans le sud-est de la République centrafricaine, des tensions inter-ethniques exacerbées et des efforts de détracteurs pour essayer de faire dérailler le processus de stabilisation du pays". "Si on la laisse perdurer, la situation actuelle risque de saper les résultats durement acquis pour parvenir à une paix durable", a-t-il indiqué dans un communiqué, appelant toutes les parties à "cesser la violence" et à "prendre des actions pour éviter une plus grande détérioration de la fragile situation en matière de sécurité".
AFP/VNA/CVN