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Au moins 23 personnes ont trouvé la mort dans 313 fusillades lors d'attaques à mains armées ou d'affrontements intervillageois dans la région de Siguiri dans l'extrême Nord-Est de la Guinée depuis le début de l'année, a indiqué l'hôpital préfectoral de la ville. "Ce bilan non exhaustif est la conséquence des richesses minières, notamment l'or exploité à Siguiri", a estimé Balla Moussa Keïta, chef du service des urgences de l'hôpital. "Il peut y en avoir plus que cela, car certains blessés se dirigent vers des cliniques privées et il y a aussi des morts qui (restent) sur place", a ajouté le Dr Keïta dans des déclarations à la presse. "Du 1er janvier au 30 juin, nos services ont enregistré 313 cas de fusillades, dans lesquelles une vingtaine de personnes ont perdu la vie et des dizaines d'autres ont été blessées", a confirmé un haut responsable guinéen, estimant que la région de Siguiri, qui regorge d'importants gisements d'or, est l'endroit le "plus dangereux" de la Guinée.
APS/VNA/CVN