Gros budget pour la circulation à Hô Chi Minh-Ville

Selon le Service du transport et des communications de Hô Chi Minh-Ville, la mégapole du Sud a besoin cette année de près de 50.000 milliards de dôngs pour développer son réseau de communication, soit le double de 2010.

Hô Chi Minh-Ville a besoin cette année de près de 50.000 milliards de dôngs pour développer son réseau de communication.

Cet important budget sera employé à la réalisation de grands projets de la municipalité afin de rénover et d’agrandir les infrastructures dégradées et surchargées. Toutefois, la ville ne peut mobiliser qu’environ 41.200 milliards de dôngs.

Concrètement, la ville envisage de construire un million de mètres carrés de route en privilégiant l’amélioration des ses grands axes de communication.

Hô Chi Minh-Ville va lancer en avril le chantier du pont Sai Gon 2 qui représente un investissement de près de 1.200 milliards de dôngs financé par le secteur privé. Selon les prévisions, cet ouvrage devrait être achevé en 22 mois.

Un projet stratégique pour la ville est la voie de fer urbaine de Bên Thành-Suôi Tiên qui doit être mis en oeuvre cette année.

En outre, Hô Chi Minh-Ville va également réaliser d’autres ouvrages de pointe tels la route provinciale 25B, les ponts de Rach Chiêc, Suôi Cai et de Rach Tra... Elle va par ailleurs coopérer avec le ministère du Transport et des Communications pour accélérer les travaux de l’autoroute Hô Chi Minh-Long Thành-Dâu Giây, ainsi que l’élargissement de la chaussée de la nationale 50...

L’emploi des fonds n’est pas efficient

Le Service du transport et des communications de la ville a reconnu que la construction de certains ouvrages enregistre des retards, notamment ceux qui sont des pointes, et ce pour plusieurs raisons dont le manque de capitaux. Selon Pham Sanh, de l’École supérieure du transport et des communications de Hô Chi Minh-Ville, afin de mobiliser des fonds, la ville doit recourir à l’investissement privé, notamment en utilisant des conventions BT (construction et transfert), BOT (construction, opération et transfert) ou encore des PPP (partenariat public-privé). En outre, il faut veiller à ce que l’emploi de ces capitaux soit efficient, ainsi qu’évaluer la faisabilité et la nécessité des projets avant de les valider.

En réalité, ces derniers temps, plusieurs ouvrages de communication représentant un investissement de plusieurs milliers de milliards de dôngs se sont révélés inefficaces. Il en va ainsi du pont Thu Thiêm, d’un coût de 1.450 milliards de dôngs, ou encore du pont Phu My.

Récemment, le ministère de la Construction a effectué des contrôles et découvert des irrégularités dans la gestion du pont et de la route Nguyên Van Cu ayant entraîné des pertes de trois milliards de dôngs...

Huong Linh/CVN

 

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