>>Hô Chi Minh-Ville a besoin de 19.000 travailleurs après le Têt
Conférence de presse pour annoncer les résultats de l'enquête de JobStreet.com |
La vente, le marketing et les TIC (technologies de l'information et de la communication) sont les trois secteurs où la demande d'embauche est la plus élevée (représentant plus de 40% des offres d’emploi). Suivent ensuite les demandes dans d’autres domaines comme les finances et la comptabilité, l’ingénierie, l’administration et les ressources humaines.
D’ailleurs, la pénurie de main-d'œuvre après le Têt touche aussi des pays de la région d'Asie du Sud-Est tels que la Malaisie ou Singapour, qui profitent aussi de vacances à l’occasion du Nouvel An lunaire. Selon https://JobStreet.com, en Malaisie et à Singapour, respectivement 73% et 80% des employeurs ont déclaré que la première moitié de chaque année était toujours marquée par une période de fortes fluctuations du personnel au sein des entreprises.
Les employeurs devraient se montrer beaucoup plus actifs dans la préparation d’une sorte de "banques de main-d'œuvre compétente" à des postes où les taux de changement explosent. Ainsi, les salaires devraient être ajustés en fonction du plan de recrutement. Et il faudrait prêter une plus grande attention à la création de la marque de l'entreprise au sein des très grandes sociétés dont celles qui recrutent beaucoup, d'après Angie SW Phang, CEO de JobStreet.com Vietnam.
Les travailleurs vietnamiens
sont faibles en langues étrangères
En outre, un problème brûlant de l’actualité émerge en ce moment sur le marché du travail et du recrutement. Il s’agit des opportunités et des défis aux candidats et aux employeurs dans le contexte de la mise en œuvre de la Communauté économique de l’ASEAN (AEC). En effet, l’un des plus grands obstacles pour les candidats vietnamiens demeure celui des compétences linguistiques, à l’heure où le pays rejoint l’AEC. Selon l'enquête effectuée au sein des entreprises de recrutement, le Vietnam ne se situe qu'au 4e rang sur la note de 5 en langue anglaise par rapport aux autres pays de la région.
Pour les nouveaux diplômés, le résultat de l'enquête a montré que seulement 5% demeuraient confiants quant à leur capacité à s’exprimer en anglais. Par contre, 27% ont tout de même reconnu que cette langue restait leur point faible.
Bien que les employés vietnamiens ont l’avantage de bien comprendre le marché local et la bonne productivité du travail, l'absence de compétences, en particulier en langues étrangères, est un point à corriger afin que les travailleurs vietnamiens puissent rivaliser avec ceux des autres pays d'Asie du Sud-Est.