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Greg Kelly, l'ex-assistant de Carlos Ghosn, arrive au tribunal de Tokyo, le 3 mars, pour entendre l'énoncé de sa peine dans l'affaire des malversations financières de Nissan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette peine est beaucoup plus légère que les deux ans de prison ferme que les procureurs avaient réclamés à l'encontre de M. Kelly.
Ce juriste américain de 65 ans, ancien responsable des affaires juridiques de Nissan, était devenu par défaut le principal accusé dans ce procès après la fuite au Liban de M. Ghosn fin 2019.
M. Kelly avait plaidé non coupable, tandis que Nissan, également jugé dans ce procès en tant que personne morale, avait pour sa part reconnu sa culpabilité. Le constructeur automobile nippon a été condamné à une amende symbolique de 200 millions de yens (1,6 million d'euros), conformément aux réquisitions du parquet.
L'affaire Ghosn avait démarré au Japon par l'arrestation fracassante en novembre 2018 du grand patron de l'alliance Renault-Nissan, libéré sous caution l'année suivante. Greg Kelly, ancien responsable des affaires juridiques de Nissan, avait été arrêté le même jour que M. Ghosn et pour le même chef d'accusation initial : avoir omis de déclarer pendant des années aux autorités boursières japonaises des rémunérations que le Franco-libano-brésilien devait percevoir ultérieurement de Nissan.
AFP/VNA/CVN