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Des enfants réfugiés syriens font la queue pour recevoir de la nourriture à Edirne, à la frontière entre la Turquie et la Grèce. |
Au total, plus de 7.000 enfants ont terminé leur dangereux et périlleux voyage en mer sur la terre grecque. L'UNICEF souligne que la plupart de ces réfugiés se retrouvent dans des camps surpeuplés où ils vivent dans des conditions dangereuses.
Deux sites accueillent notamment environ 13.000 personnes au total, plus de trois fois leur capacité. Sur place, les conditions sont déplorables. Jusqu'à 70 personnes partagent une seule installation de toilettes.
Les enfants vivant dans ces camps n'ont pas un accès adapté à l'éducation, au logement, à la nourriture ou à la santé. Malgré cette surpopulation, plus d'enfants et de familles arrivent chaque jour.
Cette situation les menace et le personnel dans les centres qui les accueillent est "dépassé", a dit Lucio Melandri, le représentant de l'UNICEF en Grèce. Selon lui, certains de ces réfugiés et migrants ont passé plus d'un an sur ces sites, alors que la loi prévoit 25 jours au maximum.
"En dépit de leur grande volonté et de leur engagement, le personnel est débordé et les autorités locales n'ont pas été en mesure de renvoyer tous les enfants et familles vulnérables sur les sites appropriés", a-t-il fait remarquer.
Si M. Melandri salue la générosité des autorités grecques, le représentant de l'UNICEF appelle Athènes à acheminer les enfants affectés sur le continent. Ce dispositif est retardé en raison d'un manque d'infrastructures.
Par ailleurs, l'UNICEF appelle l'Union européenne à augmenter le nombre de réinstallation de ces enfants vers ses autres États membres.
Xinhua/VNA/CVN