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Manifestation à Tessalonique en Grèce contre l'utilisation du nom de Macédoine pour le pays voisin, le 21 janvier 2018. |
Le gouvernement grec est favorable à un règlement du différend avec son voisin, qui remonte à 1991, en acceptant a priori "un nom composé" comme Macédoine du Nord ou Nouvelle Macédoine pour nommer l'ex-République yougoslave, tout en la distinguant de la province frontalière homonyme du Nord de la Grèce.
Mais de nombreuses organisations, notamment de la diaspora grecque, des ecclésiastiques ou de petits partis grecs d'extrême droite ou de gauche nationaliste s'y opposent.
Sous le slogan "la Macédoine est grecque", une manifestation est prévue dimanche le 4 février sur la place Syntagma à Athènes, théâtre de violents rassemblements au pic de la crise grecque (2010-2014).
"C'est la première fois depuis quelques années qu'il va y avoir un rassemblement massif après les grandes mobilisations de la crise", rappelle Manos Papazoglou, professeur de sciences politiques à l'Université de Péloponnèse.
Les organisateurs espèrent une participation de plus d'un million de personnes, "le triple de la manifestation" d'il y a quinze jours à Thessalonique.
Dans cette capitale de la région grecque de Macédoine (Nord du pays), une foule nettement plus vaste qu'attendu a déjà protesté contre les projets concernant la Macédoine: "Plus de 90.000 personnes", avait indiqué la police, et quelque 400.000 selon les organisateurs.
AFP/VNA/CVN