>>Grèce : Tsipras compte sur une prochaine reprise, le budget 2017 voté
Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem à Bruxelles, le 7 novembre 2016. |
"Heureux de pouvoir dire que nous ouvrons la voie à la mise en œuvre des mesures de court terme du Mécanisme européen de stabilité destinées à alléger la dette (grecque)", écrit Dijsselbloem dans un tweet, dans une référence au plan de sauvegarde de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité.
"J'ai reçu une lettre dans laquelle mon collègue grec confirme son engagement aux précédents accords", ajoute Dijsselbloem, président du groupe qui réunit les 19 ministres de la zone euro et ministre néerlandais des Finances.
Les responsables de la zone euro décideront officiellement, lors d'une réunion en janvier, s'ils appliqueront le léger toilettage accordé début décembre, des mesures dites "de court terme", car elles pouvaient être prises rapidement, a indiqué une source de la zone euro. L'Allemagne pourrait s'y opposer.
La zone euro avait suspendu, le 14 décembre 2016, à la demande de l'Allemagne, les mesures d'allègement de la dette grecque qui avaient été accordées à Athènes le 5 décembre en échange de réformes.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait en effet annoncé de nouvelles mesures sociales, sur les petites retraites et la hausse de la TVA.
Les annonces sociales de Tsipras étaient intervenues au moment où les discussions s'enlisaient entre Athènes et ses créanciers sur le maintien du pays sous perfusion financière et des mesures d'allègement de la dette, du fait de divergences entre la zone euro, emmenée par Berlin, et le FMI.
Ces mesures sont une aide forfaitaire aux retraites inférieures à 850 euros et un report de la hausse de la TVA sur les îles de l'Égée où s'entassent des milliers de réfugiés.