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Le robot RangerBot au dessus de la Grande barrière de corail en Australie, sur une photo diffusée le 31 août 2018. |
Le RangerBot a été mis au point à l'aide d'un don de Google et est destiné à "protéger le récif" inscrit au patrimoine de l'Humanité, ont expliqué les scientifiques de l'Université de technologie (QUT) du Queensland.
L'immense récif qui fait la taille du Japon ou de l'Italie a subi en 2016 et 2017 deux graves épisodes de blanchissement de ses coraux du fait des hausses de la température de l'eau.
Les spécialistes estiment qu'une zone de 2.300 kilomètres de long pourrait avoir subi des dégâts irrémédiables, à cause du changement climatique, des activités industrielles et agricoles, et de l'acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive, également connue sous le nom de "couronne d'épines" ou "coussin de belle-mère".
Le robot dispose d'une autonomie de batterie de huit heures et peut surveiller et cartographier des zones de récifs à une échelle jusqu'alors impossible.
"RangerBot est le premier système robotique du monde spécifiquement conçu pour les environnements de récifs coralliens, se servant uniquement de la vision de robot pour la navigation en temps réel, l'évitement d'obstacles, et des missions scientifiques complexes", a déclaré Matthew Dunbabin, professeur au QUT.
"Ce drone océanique multifonctions peut surveiller une grande variété de problèmes qui menacent les récifs coralliens dont le blanchissement, la qualité de l'eau, les espèces invasives, la pollution et l'ensablement".
Le robot sera également capable de détecter les acanthasters et "de déclencher une injection fatale", a-t-il ajouté, précisant que celle-ci était sans danger pour les autres espèces.
AFP/VNA/CVN